« La lutte contre la désertification est un axe prioritaire dans la politique du développement de la direction générale des forêts (DGF) et du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. C'est une priorité par rapport à cette forme de dégradation des sols que nous sommes en train de constater. Les zones les plus vulnérables sont les zones steppiques, notamment les steppes centrales et celles de l'ouest du pays (El Bayadh, Naâma et Djelfa). Cela concerne une superficie de 20 millions d'hectares, dont 7 millions sont les plus menacés. Il y a eu des actions engagées par le secteur (DGF avec la contribution du Haut Commissariat pour le développement de la steppe). Il y a eu le traitement de 3 millions d'hectares et nous devons continuer sur les quatre millions restants. Il y a eu un programme qui a été réalisé à partir de l'an 2000 avec l'avènement du PNDR. Il y a eu également un programme spécifique (FNDDPS) qui a permis des plantations pastorales (6573 ha) et des améliorations pastorales (4500 ha) et la fixation des dunes sur 7000 ha et la création des points d'eau pour 232 unités. Concernant notre climat, tous les secteurs doivent contribuer à la lutte contre la désertification, car c'est un phénomène qui risque de compromettre toute l'activité humaine. Nous avons également mené des actions de reboisement (372 000 ha ont été reboisés de 2000 à 2008). A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale, nous allons actualiser la carte nationale de sensibilisation contre la désertification. Mais pour une lutte efficace, il faut la mobilisation de tous les secteurs. »