Tous des patriotes ou faisant partie des groupes de légitime défense, les victimes du terrorisme de la commune de Oued Djemaa, wilaya de Relizane, dans une correspondance adressée au président de la République, ont tenu à soulever les conditions lamentables dans lesquelles ils vivent. « Nous avons fait l'objet de menaces durant la décennie noire et nous nous sommes sacrifiés pour sauvegarder la nation algérienne. Nous avons perdu des proches et la majorité d'entre nous sont des blessés et nous continuons hélas à vivre dans l'anonymat », écrivent-ils. Et d'ajouter : « Nous n'avons accédé à aucune aide sociale. D'ailleurs, une fille d'un garde communal tombé au champ d'honneur, attendant de bénéficier d'un logement social, est décédée avant qu'on réalise son rêve », précisent-ils. Les quelque 200 signataires de la pétition n'ont pas manqué également de soulever le calvaire qu'ils endurent chaque année pour se présenter devant les services du contrôle médical, chose qui fait, disent ils, retarder leur pension de plus de quatre mois. De ce fait, les concernés sollicitent les responsables afin de se pencher sur leur cas, notamment pour l'octroi d'un logement.