A l'occasion de la journée mondiale de la lutte contre la désertification, coïncidant avec le 17 du mois en cours, le directeur général des Forêts, en visite à Relizane, wilaya élue pour abriter les festivités, lors de son allocution, a tenu à mettre en exergue les retombées de la désertification rampante qui ne cesse de menacer les terres fertiles du pays. Pas moins de 36 000 ha des superficies utiles pour l'agriculture risquent, selon l'intervenant, d'être rongés par ce phénomène naturel dévastateur, dont 12 000 constituent le tissu forestier, précise-t-il. Et l'orateur d'ajouter que le sol algérien est également confronté au problème de l'érosion où, affirme-t-il, 7 000 000 ha des différentes plaines sont touchés, au moment où 70% de nos régions montagneuses sont sérieusement atteints. La progression de ces deux phénomènes a réduit les superficies cultivables, puisqu'en l'Algérie l'on ne peut exploiter actuellement plus de 800 000 ha des terres irriguées. Le conférencier a insisté sur la nécessité de sensibiliser tout un chacun sur le danger de ces phénomènes. L'orateur a également avancé une série de mesures à entreprendre pour les endiguer, dont entre autre l'agriculture durable, l'utilisation des nouvelles techniques d'irrigation (gouttes à gouttes) et le respect des conditions de pacage.