La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique est déterminée à terminer l'année « en beauté ». Une action de protestation est ainsi prévue lundi 23 juin pour, affirme M. Mérabet, l'un des représentants de la coordination, « ne pas terminer l'année en queue de poisson ». « C'est une action ultime de fin d'année pour montrer notre détermination à la prochaine rentrée sociale », dit-il lors d'une conférence tenue hier à Alger. Les membres de la Coordination des syndicats autonomes ont décidé de faire un sit-in devant le siège de la chefferie du gouvernement lundi à 11h. « Nous portons le drapeau des politiques et des associations qui ne font pas leur travail », regrette M. Mérabet, représentant du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp). De nombreux syndicats prendront part à cette action de protestation dont le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le Syndicat des praticiens de la santé (Snpsp), le Syndicat national de l'administration publique (Snapap) ainsi que le Conseil des lycées d'Algérie. Il est à rappeler que l'année 2008 a été rythmée par des grèves cycliques de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique, parfois muselées par des décisions de justice. La révision de la grille des salaires n'a pas été du goût des syndicats autonomes. « Ces augmentations de salaires ont été absorbées par l'inflation avant qu'elles n'entrent dans les poches des fonctionnaires », estime M. Mériane, président du Snapest. Pour M. Mérabet, le bilan de l'année est négatif dans la mesure où toutes les revendications n'ont pas été prises en compte par les pouvoirs publics. « Nous ne sommes pas encore reconnus en tant que syndicats ayant le droit d'être consultés. Ils considèrent que nous n'avons pas droit à la parole », déplore-t-il. Pour M. Mériane, représentant du Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), le bilan est plutôt positif dans la mesure où tous les mouvements de protestation ont été suivis par les fonctionnaires. La prochaine rentrée sociale s'annonce délicate.