Nedjma (ex-Chtaïbo), Es-Sénia, Bir El Djir, Sidi Bachir ou Misserghine, pour ne citer qu'une partie des localités concernées, ont connu une urbanisation où toutes les règles n'ont pas été respectées. La viabilisation des lotissements a été superbement ignorée. Même dans certains nouveaux quartiers situés à l'Est d'Oran, comme Essabah, El Yasmine, le réseau d'évacuation des eaux usées reste, avec l'eau potable, le véritable problème. L'on est donc obligé de recourir aux citernes pour l'un et aux fosses sceptiques pour l'autre. Celles-ci devant être vidangées périodiquement, imposent aux habitants de débourser entre 500 et 1 000 DA, voire plus à chaque opération. Des habitants reconnaissent les efforts des collectivités locales, dans certains cas, mais trouvent les actions insuffisantes. Quoi qu'il en soit, le sol truffé par les milliers de fosses sceptiques, creusées de manière anarchique, souvent à proximité des puits, ne présage rien de bon. Cette situation n'a pas échappé aux responsables locaux, assure-t-on, qui auraient pris les dispositions nécessaires, c'est-à-dire en exposant les problèmes à la Daïra dont ils relèvent et au niveau de la wilaya, pour la mise en place d'un programme de développement local permettant de mettre fin à cette situation. Pour beaucoup d'habitants, le problème des fosses sceptiques n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire et risque de déborder, provoquant des conséquences pour le moins fâcheuses.