Le secrétaire général adjoint à la sûreté et à la sécurité de l'Organisation des Nations unies, David Veness, a décidé de quitter ses fonctions en assumant « seul » les défaillances sécuritaires enregistrées après l'attentat ayant ciblé le 11 décembre 2007 le siège de cette organisation à Alger. C'est le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui en a fait l'annonce hier en soulignant que Veness était « prêt à assumer l'entière responsabilité des défaillances dans les mesures de sécurité qui pourraient s'être produites dans le contexte de l'odieux attentat terroriste commis le 11 décembre à Alger ». Ce dernier, qui a accepté la démission « présentée volontairement » par Veness, n'a toutefois pas apporté de commentaires sur le rapport que le responsable de la sécurité lui avait soumis suite à l'enquête menée sur le même attentat. Ledit rapport étant qualifié de « confidentiel et interne à l'organisation ». La porte-parole de Ban Ki-moon a précisé néanmoins que le communiqué du SG de l'ONU serait accompagné de la publication d'un autre rapport établi par le groupe d'experts indépendants chargé d'apporter des recommandations au sujet de l'amélioration de la sécurité du personnel de l'organisation onusienne dans le monde et pas seulement en Algérie. Ce groupe avait, pour rappel, été placé en janvier dernier sous la direction de l'ex-diplomate algérien, Lakhdar Brahimi, lors de la cérémonie d'hommage aux 18 employés de l'ONU décédés dans l'attentat kamikaze ciblant le bâtiment du PNUD et endommageant un bâtiment annexe abritant le personnel de l'UNHCR.