Si la piscine olympique est opérationnelle après un arrêt de quelques mois, celle du Creps demeure malheureusement toujours fermée au public. Elle a pourtant fait l'objet d'une importante opération de réhabilitation de ses installations qui a coûté plusieurs millions de dinars, sur le budget du ministère de la Jeunesse et des Sports. Elle n'attend, dit-on, que son démarrage et ceux qui espéraient en profiter en ces moments de grandes chaleurs ont vite déchanté. Le problème n'est donc pas d'ordre technique mais il est plutôt lié à la gestion de telles infrastructures, selon des sources sûres. On croit savoir que l'OPOW ne peut gérer toute une série d'installations sportives à la fois et qu'il serait préférable de confier l'exploitation de cette piscine à un particulier, dans le cadre de la concession comme le prévoient les textes en vigueur du MJS. La proposition ne semble pas pour le moment faire l'unanimité au sein des services locaux de la jeunesse et des sports. Nous avons voulu en savoir plus sur le sujet à la DJS, malheureusement toutes nos tentatives ont été vaines. Toujours est-il qu'une solution définitive doit être trouvée à cet handicap qui pénalise lourdement la jeunesse de la région.Ces derniers n'ont que la piscine du complexe olympique ou les canaux d'irrigation pour se rafraîchir et apprendre les rudiments de la natation. Une troisième piscine est, quant à elle, en cours de réhabilitation après avoir été longtemps laissée à l'abandon. A défaut d'un règlement urgent de son statut de fonctionnement, elle risque de connaître le même sort. C'est dire qu'en matière de natation à Chlef, on nage dans les eaux troubles… La situation est aussi désespérante pour les 10 bassins réalisés à travers la wilaya, dont la plupart ne profitent aucunement aux jeunes des régions déshéritées. Rien d'étonnant dans ces conditions à ce que la natation soit considérée comme le sport mineur dans la région.