Ces deux dernières années, les trois zones industrielles de la wilaya de Annaba Pont Bouchet, Meboudja et Berrahal connaissent un regain d'activité. Une redynamisation en quelque sorte qui intervient avec la remise en activité de certaines unités de production ou l'implantation d'autres, spécialisées dans l'industrie agroalimentaire. A El Hadjar et Sidi Salem, les industries de la sidérurgie et de la pétrochimie occupent une place prépondérante. Au marché d'intérêt commun, c'est la plasturgie, à Seybouse c'est l'électronique et la télécommunication, alors que les produits pharmaceutiques représentent, avec le tourisme et les travaux pour les équipements publics, une sérieuse stimulation de l'emploi. Bien qu'il soit majoritairement composé de petites entreprises (la plupart ont moins de 10 salariés), le tissu industriel de Annaba accueille plusieurs sociétés de plus de 150 salariés (papeterie, produits pharmaceutiques...) On y dénombre également quelque 500 entreprises, de construction, matériaux de construction et transport de voyageurs. Les étrangers sont également présents dans le bâtiment, le textile, l'automobile et la pièce de rechange. Cependant, plusieurs investisseurs attendent toujours l'attribution d'une assiette de terrain à l'effet de démarrer leur projet respectif. La récente récupération de plusieurs terrains, attribués il y a plusieurs années à des pseudo- investisseurs, n'a pas été d'un grand secours pour les « vrais » opérateurs économiques. Le nouveau wali, installé il y a quelques jours, ne semble pas s'inquiéter de la situation. A en croire quelques opérateurs économiques, une réunion est programmée pour la prochaine semaine avec le wali afin de débattre de la situation. On promet des déclarations fracassantes et des doléances impliquant des directeurs d'exécutif de wilaya quant aux blocages auxquels se heurtent ces investisseurs.