Le club artistique et technique de la coiffure algéroise a organisé, samedi dernier, à l'hôtel Essafir d'Alger, son concours annuel pour la finale du grand prix de la coiffure algéroise et le concours régional de la coiffure « mixte ». ette 44e édition réginale de la coiffure algéroise a regroupé 34 candidats. Ces derniers sont venus, armés de leurs matériels, pour montrer leur savoir-faire. Les coiffeurs se sont concentrés durant toute la journée, pour faire valoir leur talent et ce, sous l'œil vigilant des membres du jury. Les candidats se sont appliqués sur deux sortes d'épreuves. La première était axée sur la coiffure moderne sur cheveux longs et la seconde sur la coiffure de ville et de soirées. Selon le président du club artistique et technique de la coiffure algéroise, Noureddine Bellamane, l'un des objectifs essentiels du club est de perfectionner les jeunes coiffeurs qui débutent dans le métier. Ainsi, le club qui est situé à Bab El Oued est ouvert tous les samedis à partir de 12h, aux éventuels intéressés. Cependant, notre interlocuteur précise que « la profession est en nette régression. Il faut sensibiliser les jeunes sur sur ce métier ». Abondant dans le même sens, le secrétaire du club, Hacéne Benmameri — qui cumule plus d'un demi-siècle dans la profession — estime que les compétences existent, mais ne sont pas évidentes. « La coiffure qui est un art citadin s'est redressée ces dernières années. Si la coiffure féminine est d'un niveau artistique appréciable, il n'en demeure pas moins que la coiffure masculine est catastrophique. Le phénomène tondeuse est ancrée dans les mentalités de la plupart des coiffeurs. Je dirais que la tondeuse est l'un des outils des coiffeurs mais il ne faut pas en abuser ». Et de s'interroger : « Où est la relève ? » Au terme d'une compétition serrée, les lauréats ont été primés en recevant des coupes et des diplômes honorifiques. Il est à noter que les détenteurs du prix régional seront invités à se représenter l'année prochaine pour le grand prix.