La rencontre abordant l'histoire de la ville de Blida, en particulier, et de toute la Mitidja, en général, a pris fin, mardi dernier, après quatre jours de communications et de débats assurés par des spécialistes en histoire. Les thèmes évoqués étaient liés notamment aux vestiges historiques de la ville des Roses ; le début du combat de la population blidéenne durant l'occupation française ; les activités économiques dans la Mitidja durant l'ère ottomane ; le développement de la ville des Roses entre les XVIe et le XIXe siècles ; la Mitidja et sa relation avec l'Emir Abd El Kader, etc. Toutefois, la communication, qui avait surpris plus d'un, était relative à la forte existence des « Zouaouas » (kabyles du Djurdjura) à Blida au XIXe siècle, par rapport à d'autres villes du pays. D'après la communication d'un historien, laquelle était basée sur les écrits de l'expéditeur allemand Von Malsten, connu pour sa crédibilité, nous dit-on, Blida était la ville la plus kabylisée de toute l'Algérie après la Kabylie, bien évidemment. « Les tenues vestimentaires, le parlé, le mode de vie, en rapport avec les montagnes du Djurdjura, étaient omniprésents à Blida durant le XIXe siècle, où un étranger à cette ville peut se sentir en Kabylie », annonça le conférencier aux assistants de la salle Mohamed Touri, un lieu où se déroulait la manifestation en question.