Les agents de la PAF et ceux des douanes sont au four et au moulin, certains accompagnent des personnes malades alors que d'autres s'adonnent à des activités intenses pour réduire davantage la durée de traitement des passagers aux frontières. L'afflux des passagers est considérable en ce début du mois de juillet, pratiquement tous les vols en provenance de Marseille affichent complet. Ce qui a obligé les compagnies Air Algérie et Aigle Azur à mobiliser de gros porteurs. Rappelons que ces deux transporteurs assurent chacun un vol régulier hebdomadaire (tous les jeudis et samedis) entre Chlef et Marseille. Samedi dernier, c'est un Airbus de la compagnie française qui s'est posé sur le tarmac de l'aéroport Aboubakr Belkaid, avec à son bord 170 passagers, en majorité des familles venant de plusieurs régions du sud de la France. Beaucoup d'entre elles affichaient une mine réjouissante à l'effet de retrouver le sol natal et de rallier facilement leurs régions d'origine. « Cela nous évite non seulement les tracasseries et les longues attentes au niveau de l'aéroport d'Alger, mais aussi de rejoindre rapidement nos villes respectives », nous dira une femme âgée qui ne cachait pas sa satisfaction devant les moyens mobilisés par les autorités aéroportuaires pour faciliter le transit des voyageurs. Les agents de la PAF et ceux des douanes sont au four et au moulin, certains accompagnent des personnes malades et d'autres s'adonnent à des activités intenses pour réduire davantage la durée de traitement des passagers aux frontières. Le temps imparti à ces formalités ne dépasse guère les 20 mn, selon un officier de la PAF qui met en relief les moyens humains et matériels mobilisés à cet effet. Climatisation défaillante Le premier responsable de ce corps constitué supervise en personne les opérations y afférentes et s'inquiète du moindre détail, car « l'image de marque de notre pays et de l'aéroport passe en priorité » selon ses dires. La même ambiance et la même fébrilité règnent aussi au sein des services des Douanes, lesquels ont mis également le paquet pour faciliter le contrôle des bagages, qui se fait à l'aide d'équipements modernes. Les passagers rencontrés à la sortie de l'aérogare n'ont pas manqué de souligner la parfaite organisation mise en place dans l'aéroport et la qualité de l'accueil réservé par les agents en poste. Le seul point noir soulevé concerne la chaleur étouffante qui règne à l'intérieur, à cause d'une climatisation défaillante. Celle-ci, selon des sources dignes de foi, est en bon état mais elle fonctionne à « l'économie », avec son lot de sueur et de désagréments, aussi bien pour les passagers que pour le personnel en place. « On en a marre des économies des bouts de chandelles, car il est inadmissible qu'un système central de climatisation, installé spécialement pour cet usage, ne fonctionne qu'au gré des humeurs des uns et du bon vouloir des autres », nous dira un habitué des lieux. Signalons que cet aéroport, qui a été mis en service le 8 juin 2006, a accueilli l'année dernière pas moins de 25 000 passagers.