Le cadre de vie des habitants du quartier Haouch Rouiba n' a pas fini de se détériorer. En fait, il s' agit en premier lieu de l' insalubrité qui règne en maître des lieux, provoquée notamment par la reconversion, d'une manière aléatoire, du cours d' eau appelé communément « seguia », en un véritable égoût à ciel ouvert. Ainsi, d importants débits d' eaux usées sont déversés constamment par les branchements informels opérés par les particuliers.Les moustiques et les odeurs nauséabondes sont le lot quotidien des ces riverains soumis aux risques de maladies MTH. Cette situation risque encore de s'aggraver en cette période de grandes chaleurs. Ceci n' a pas pour autant provoqué un réel souci des autorités concernées dans la prise en charge en urgence de cet épineux problème. L'autre anomalie qui vient se greffer à cette situation, concerne les importants amas de gravats et de détritus qui sont entreposés sur l'assiette foncière du lotissement communal qui demeure toutefois en jachère. Ainsi, certains citoyens peu soucieux de la notion de civisme ont transformé ces lieux en une véritable décharge sauvage. En outre, ces résidants s' inquiètent des dangers omniprésents générés par le traversée des camions de gros tonnage au niveau du chemin communal qui traverse leur cité. En fait, malgré l' exiguïté de cette voie et sa vocation purement résidentielle, les transporteurs en font usage comme chemin de délestage à partir de l' autoroute, faisant fi des désagréments et des dangers d' accidents corporels que peut constituer le passage de leurs engins.Les chérubins sont en particulier soumis aux dangers de la circulation routière. Cet état de fait a suscité le ras-le-bol des riverains, dont les maintes doléances auprès de l' APC sont restées vaines. Cette grave situation mérite une place d'urgence dans le plan d'action de cette autorité locale à même de réhabiliter ce quartier, par rapport aux règles élémentaires d hygiène et de quiétude.
