55,65% de réussite au bac La wilaya de Souk Ahras a atteint un taux de 55,65% de réussite au baccalauréat pour le nouveau système de réformes, et un taux de 42,08% pour l'ancien système, soit une moyenne de 50,66%, apprend-on auprès de la cellule de communication de la direction de l'éducation. Le lycée Djemil Laârbi de Sédrata s'est distingué par un grand nombre de lauréats, dont 4 bacheliers dépassant une moyenne de 16/20. La même source a expliqué ce taux élevé de candidats retenus à l'examen par le suivi permanent des programmes de la part des responsables du secteur et l'engagement responsable constaté chez le corps enseignant que la direction tient à remercier par la même occasion. L'Etat civil pris d'assaut Le mois de juillet, qui coïncide chaque année avec la sortie des nouvelles promotions des diplômés de l'université, des inscriptions des nouveaux étudiants, des demandes de passeports et autres, est, depuis des années, période de bousculades et de poussées d'adrénaline chez la majorité des citoyens qui font, quotidiennement, le pied de grue devant les guichets de l'Etat civil. Ces derniers réservés à la délivrance des extraits de naissance résument, à eux seuls, toute la banqueroute d'un service public qui a perdu, depuis belle lurette, sa vocation. Pour pouvoir retirer ce « précieux » papier au niveau de l'antenne-mère où celle de la cité Draia Ahmed, un véritable parcours du combattant vous est réservé. Chaîne interminable devant le siège à partir de 7h du matin, ouverture des bureaux à 8h et arrivée de employés à 8h30. Des altercations entre agents de l'Etat civil et des demandeurs de documents ont, à maintes reprises, frôlé l'émeute à cause des provocations émanant d'un côté comme de l'autre. La remise des livrets de famille par les citoyens aux préposés aux guichets le matin pour repasser les reprendre le soir est une mesure administrativement « illisible » et risquée. Des cas de documents égarés ont été signalés auparavant par plusieurs personnes. Questionnés à ce sujet, trois élus de l'APC ont reconnu cet état de fait, et cerné la responsabilité au niveau des délégations. Ils nous ont révélé, par ailleurs, l'absence d'un chef de service au niveau de l'antenne du centre-ville. Une association pour protéger le consommateur L'unique association de la protection du consommateur (APC), présidée par Hadji Aïssa, tente tant bien que mal de s'imposer comme outil de lutte contre certains comportements irresponsables et sensibiliser le consommateur sur les dangers que représentent le manque d'hygiène et les conséquences du non-respect des mesures d'hygiène. Pour ce faire, une émission programmée par la radio locale a permis, d'après la même association, d'amorcer un dialogue permanent avec la population locale qui commence à introduire de nouvelles mœurs dans ses rapports avec les vendeurs. Le manque de moyens et l'absence d'un local entravent, cependant, ses activités.