L'année 2005 sera une période charnière pour les banques algériennes qui se sont engagées dans un plan de modernisation devant déboucher sur la dématérialisation des moyens de paiement et l'informatisation des procédures de compensation. Ces objectifs nécessitent de repenser l'organisation de certaines tâches et de définir de nouveaux systèmes informatiques s'appuyant particulièrement sur des solutions de dématérialisation (gestion électronique de documents) et de transport des données (réseaux) dans un environnement assurant un très haut niveau de disponibilité et de sécurité. Assephira Consulting est une société algérienne spécialisée dans la sécurité des réseaux et des systèmes d'information. Pour apporter à ses clients une totale indépendance, vis-à-vis des fournisseurs, des solutions, son activité est intégralement tournée vers les prestations de services et d'audit. Après l'organisation de séminaires destinés aux banques sur les risques bancaires, l'utilisation des nouvelles technologies pour la modernisation des archives et la sécurité des systèmes d'information, elle a dirigé le projet de mise en œuvre d'une solution de GED (Gestion électronique des documents) à la Banque Nationale d'Algerie (BNA) dans le cadre d'une mission d'assistance. « Pour mener à bien une opération de modernisation aussi déterminante pour l'avenir du système bancaire algérien, nous nous appuyons sur des compétences internes et sur une méthodologie éprouvée », a déclaré un des dirigeants de cette entreprise. De nouveaux séminaires seront organisés par Assephira Consulting en 2005 sur des thèmes variés dont « Le fonctionnement et l'utilisation des cartes à puce ». Les motivations diffèrent d'un pays à l'autre concernant le passage à la carte à puce mais la raison première reste avant tout une sécurité accrue pour les porteurs, les commerçants et les banques. L'avenir des cartes à puce est prometteur. Selon une étude du cabinet IDC, le marché européen pour cette technologie devrait croître de 31% par an. Au niveau mondial, la croissance devrait se situer aux alentours de 40% par an. On se retrouverait ainsi avec 3,3 milliards de cartes en circulation dans le monde en 2005. De manière globale, la démarche proposée pour mener à bien les projets structurants dans les banques s'organise autour de phases découpées en étapes complémentaires, qui permettent d'avancer en cohérence vers les résultats souhaités : chaque phase correspond à une ou plusieurs opérations définies par des « points d'entrées », des « actions » et des « résultats » qui nourrissent l'opération suivante. Une validation rigoureuse de chaque étape permet de travailler dans le respect d'un planning cohérent.