L'opération d'ouverture et d'exploitation des différents modules de la Cité des sciences de la ville d'Alger sera incessamment lancée par l'APC d'Alger-Centre. C'est ce que nous avons appris de la part de Nedjem Eddine Laloui , ingénieur et directeur de cette structure scientifique et culturelle. Située au boulevard Frantz Fanon (Télemly) elle a été inaugurée en mars 2004. Cette technopole est composée de 3 pavillons (cubique, central, étoile) et s'étend sur une superficie de 6000 m2 environ. Elle comporte 28 espaces : bibliothèques, auditorium (300 places), salles de loisirs (informatique, audiovisuel), médiathèque, espaces réservés à la vulgarisation de la science (botanique, aviation, physique, météorologie, etc.) pris en charge par des animateurs spécialisés dans chaque branche pour informer et orienter les visiteurs. Et surtout un planétarium d'une technologie de pointe, d'une capacité de 200 places. « Le second en Afrique après celui de Johannesburg », nous indique M. Laloui. Destiné aux initiés ou non à l'astronomie, il leur permet grâce à une simulation d'étoiles de découvrir les mystères de l'univers. Il offrira 5 séances de projection par jour. Une première en Algérie, toujours selon notre interlocuteur, l'ouverture d'une bibliothèque numérique virtuelle pouvant emmagasiner en mémoire jusqu'à 50 000 ouvrages scientifiques. On peut y accéder sur place grâce à des moniteurs (bornes) ou de l'extérieur par Intranet sur Internet. L'idée de la création de la Cité des sciences remonte à 1990, à l'époque du gouvernorat. Mais le projet de sa réalisation n'a démarré qu'en 1997. Les travaux de construction ont été entièrement pris en charge par l'APC d'Alger-Centre. « A cet effet, l'Assemblée populaire communale a déboursé la bagatelle de 600 millions de dinars », nous précise le directeur, et d'ajouter : « Concernant la mise en exploitation de la cité : équipements, recrutement de personnel qualifié, etc. 350 millions de dinars ont été dépensés à ce jour. Cela demande un investissement lourd et spécifique pour l'exploitation. Ce genre de réalisation d'une grande importance pour la collectivité locale est habituellement pris en charge par les ministères ou la wilaya d'Alger, mais les responsables de l'APC ont pu aller jusqu'au bout de cette tâche ». Et de terminer : « Ces derniers ont pris comme stratégie l'ouverture de cette technopole, tout en sollicitant l'aide de la tutelle et des organismes inhérents pour subventionner le reste. » Une trentaine d'entreprises algériennes et étrangères ont participé à la construction de cette structure : Carl Zeiss Zena (équipements), Cosider (gros œuvres-CES), Batimetal (charpente-dôme), EBN (étanchéité du dôme), etc.