Le procès de l'une des plus dangereuse mafia de trafic de document s'est ouvert aujourd'hui au tribunal pénal d'Alger. Cette dernière s'est avérée travailler avec des groupes terroristes comme il a été mentionné sur le PV de la police judiciaire qui révèle la découverte, au domicile de l'accusé principal, « B. Mohamed » deux pièces d'identité appartenant à deux terroristes « Z. Rabah » et « B. Baghdad » et une carte grise appartenant au terroriste « A. Mohamed », ceci en plus d'autre objets appartenant aux groupes terroristes. Cette affaire de trafic de document, la première du genre, s'étend sur l'ensemble du territoire national, dans laquelle est impliquée une grande mafia de trafiquants de documents administratifs. 26 personnes sont présentés devant la justice pour différentes accusations dont, adhésion aux groupes terroristes, accusation sur laquelle la justice se basera pour sa gravité. Les éléments terroristes utilisaient de fausses pièces d'identité pour leurs déplacements, essentiellement les étrangers tels que les tunisiens, les marocains et les libyens. Ceci en plus de l'accusation relative au faux et usage de faux et utilisation des sceaux officiels de l'état. Les services de sécurité ont découvert, lors de la fouille du domicile de l'accusé principal, « B. Mohamed » de plusieurs faux cachets officiels, tels que celui de la sûreté de Daïra portant l'inscription « Sûreté nationale urbain El Mouradia » que l'accusé a reconnu avoir trafiquer et copié sur un ordinateur pour d'éventuelles utilisation. Les services de sécurité ont aussi mis la main, lors de la fouille du domicile de « B. Mohamed » le cachet de Daïra portant l'inscription « Ministère de la défense nationale, armée nationale populaire, Direction du personnel » et un autre cachet du Ministère de la justice portant l'inscription « Tribunal d'El Médéa » qui a été très utilisé, selon l'accusé, pour trafiquer des documents. Ce dernier a reconnu aussi avoir utilisé le cachet du Chef de Daïra de Bir Mourad Raïs. Il a été aussi découvert deux extraits de naissance portant le cachet du Ministère des affaires étrangères et sept cartes grises de plusieurs véhicules dont les numéros de châssis ont été trafiqués. Les services de sécurité ont aussi découvert d'autres cachets officiels au domicile d'un autre complice, le dénommé « N. Sebti ». Les accusés impliqués dans cette affaire sont originaires de plusieurs wilayas de l'intérieur du pays et de l'extérieur telles que la wilaya de Ghelizane, Oran, Batna, Tissemsilt, Boumerdès et Alger qui vient en tête en nombre d'accusés. L'un des accusés habite à la cité 132, rue de la République, Paris N° 12, France. Il est le seul accusé étranger dans cette affaire. La mafia des faussaires active dans toutes ces régions. Ces derniers sont spécialistes de vol de voiture et trafic de numéros d'immatriculation. Ces voitures sont vendues en pièces détachées. Les investigations ont révélé que les membres de la mafia louent des véhicules chez les agences de location de voitures. Ils font des copies des clés de ces voitures afin de faciliter l'opération de vol. parmi les agences de vente de véhicule visées, Nissan avec ses véhicules 4x4 en plus de deux autres agences. Parmi les véhicules volés dont les papiers ont été falsifiés, une 305 et une 307, cette dernière ramenée de France par « K. Toufik » et une 206. Les membres de la mafia étaient armés et utilisaient les armes à feu dans l'exécution de leurs opérations de vol. plusieurs cartouches et une arme ont été découvert dans le domicile de « N. S ».