Plusieurs pays ont salué le déroulement "honnête" et "transparent" des élections législatives du 10 mai en Algérie, supervisées par un nombre "important" d'observateurs étrangers. L'Italie s'est félicitée du "bon déroulement" du scrutin et "la décision des autorités algériennes d'accueillir une grande mission d'observateurs de l'UE", a indiqué le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi. Cela "a confirmé l'engagement d'Alger de promouvoir la transparence et l'ouverture", a-t-il souligné. De son côté, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a exprimé ses félicitations au peuple algérien pour le scrutin, tout en souhaitant le renforcement des relations entre les Etats-Unis et l'Algérie. "Le gouvernement algérien a invité les organisations internationales et non gouvernementales à envoyer des missions d'observation pour des élections qui ont permis au peuple algérien d'avoir l'opportunité d'exprimer sa volonté", a indiqué la chef de la diplomatie américaine. La Grande-Bretagne s'est félicitée, pour sa part, des élections législatives "transparentes" qui se sont déroulées en Algérie, saluant tout particulièrement la plus grande représentation des femmes dans le nouveau parlement, en application des récentes réformes de l'Algérie. "Je félicite le peuple algérien pour les élections législatives et salue la décision du gouvernement algérien de permettre aux observateurs de l'UE de contrôler les élections", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague. Pour la Russie, les résultats des élections législatives du 10 mai 2012 ont fait éviter à l'Algérie "le choc du printemps arabe". Les résultats de ces législatives ont démontré que l'extrémisme islamiste "ne jouissait d'aucun soutien de la part des Algériens", a indiqué à Moscou l'envoyé spécial du président russe pour l'Afrique, Mikhail Margelov, expliquant cette attitude par l'expérience vécue par le peuple algérien durant les années 1990. La France a relevé qu'avec les résultats du scrutin qui ont été proclamés, c'est "une nouvelle législature qui s'ouvre en Algérie", soulignant que ce scrutin "s'est déroulé dans un climat globalement apaisé". "Nous notons également que le choix des électeurs va permettre une représentation très sensiblement accrue des femmes au sein de la nouvelle assemblée", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. La Tunisie a félicité, elle aussi, l'Algérie pour le succès des élections législatives qui se sont déroulées dans un climat "serein" et "qui ont désavoué toutes les prévisions pessimistes", tout en se disant convaincue que la prochaine Assemblée populaire nationale œuvrera à rapprocher davantage les deux peuples. La Tunisie a suivi, "avec beaucoup de satisfaction", les élections législatives en Algérie, "qui se sont déroulées dans un climat serein, désavouant ainsi toutes les prévisions pessimistes", souligne la présidence de la République tunisienne. Le Qatar a qualifié les résultats des législatives en Algérie d'étape "importante" dans l'enrichissement du processus démocratique dans le pays, saluant les résultats de l'opération électorale. Une source responsable au ministère qatari des Affaires étrangères a salué le déroulement de l'opération électorale qu'elle a qualifiée d'"honnête et transparente", formant le vœu que les résultats de ces élections contribuent au "renforcement de la dynamique de développement au mieux des aspirations du peuple algérien au progrès et à la prospérité". Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a félicité le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour le succès des élections législatives du 10 mai, relevant que la participation populaire à cette "échéance historique" dénote de la "volonté du peuple algérien de faire réussir une étape cruciale dans son histoire moderne". "L'Algérie relève le défi encore une fois et donne au monde entier un exemple parfait dans la pratique démocratique en organisant des élections législatives pluralistes dont tout le monde reconnaît la transparence et la responsabilité", a-t-il ajouté. L'Union européenne (UE) a salué, quant à elle, le déroulement "pacifique et ordonné" des législatives du 10 mai, considérant qu'elles constituent un pas en avant dans le processus de réformes en Algérie. "L'UE espère que le nouveau Parlement élu fasse avancer un processus de réformes fondées sur des principes démocratiques et sur le respect des droits de l'homme", ont indiqué, dans un communiqué commun, la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, et le commissaire en charge de la politique de voisinage, Stefen Füle. La présence d'observateurs étrangers lors des opérations de vote est une "marque de confiance" de la part de l'Algérie, a, en outre, estimé l'UE. Les missions d'observateurs internationaux, chargées de suivre les élections législatives du 10 mai, se sont félicitées de la "transparence" et "la crédibilité" ayant marqué cette échéance électorale, remportée par le FLN. Le parti du Front de libération nationale (FLN) a frôlé la majorité absolue en raflant 220 sièges sur les 462 sièges à pourvoir dans la prochaine Assemblée populaire nationale (APN), rappelle-t-on. Quelque 500 observateurs internationaux, dont 120 observateurs de l'UE, 200 de l'Union africaine (UA) et 132 de la Ligue arabe, avaient participé à la supervision de ces élections législatives.