[image] Le pouvoir législatif et les Finances publiques en Egypte après l'élection d'un nouveau président devraient rester du ressort des militaires en l'absence d'un Parlement élu, ont indiqué dimanche des sources militaires. Dans une Déclaration constitutionnelle complémentaire attendue dans les prochaines heures, le Conseil suprême des forces armées (CSFA) au pouvoir devrait s'attribuer de facto "le pouvoir législatif et le contrôle des budgets de l'Etat" en l'absence de Parlement dissous samedi sur ordre de justice, ont précisé les sources. Ces prérogatives, assumée par le CSFA après la chute de Hosni Moubarak en février 2011, avaient été transférées en janvier au Parlement issu des législatives. Ce Parlement a été dissous en application d'un arrêt de la Haute cour constitutionnelle annulant l'élection des députés au motif d'un vice juridique dans le mode de scrutin. La Déclaration constitutionnelle attendue devrait apporter aussi des précisions sur les pouvoirs du futur président issu de l'élection présidentielle qui s'achève dimanche.