L'Instance indépendante chargée de réformer l'information et la communication en Tunisie (Inric) a annoncé mercredi mettre fin à son travail faute de pouvoir accomplir sa mission, accusant le gouvernement dominé par les islamistes de recourir à "la censure". "L'Instance ne voit pas l'utilité de continuer son travail et annonce qu'elle met fin à son travail", a déclaré Kamel Labidi, qui dirige l'Inric, justifiant cette décision en accusant "le gouvernement de recourir à des moyens de censure et de désinformation".