Une consultation sur les médias en Tunisie, prévue par le gouvernement à partir d'hier, a été boycottée par les représentants de journalistes et par la commission en charge des réformes postrévolution. Cette consultation, organisée en pleine crise de confiance entre le gouvernement dirigé par les islamistes et les médias, doit discuter, pendant deux jours, “d'un cadre juridique” pour la presse écrite et l'audiovisuel. L'Instance nationale chargé des réformes de l'information et de la communication (Inric), les syndicats de journalistes et l'ONG Centre de Tunis pour la justice transitionnelle ont boycotté la rencontre. “La décision unilatérale du gouvernement d'organiser cette consultation, sans concertation préalable, est une méconnaissance des efforts d'une instance nationale indépendante dont la mission est de contribuer à la réussite du processus démocratique”, a indiqué l'Inric dans un communiqué.