Faire "le bon choix" des candidats, "capables" de servir le pays a été samedi au coeur du discours des leaders des partis politiques en lice pour les élections locales du 29 novembre en cours, au 7ème jour de la campagne électorale.La campagne électorale pour le renouvellement des membres des 1.541 Assemblées populaires communales (APC) et des 48 Assemblées populaires de wilayas (APW) a débuté dimanche dernier, avec 52 partis politiques en lice et des candidats indépendants.Le président du parti du Front national algérien (FNA), M. Moussa Touati, a ainsi appelé, à Ain Errich (200 kms au Sud de M'sila), les électeurs à "ne pas se tromper" et à faire "le bon choix" des candidats.Animant un meeting populaire au complexe sportif de proximité de cette localité, M. Touati a souligné que ce bon choix devait "tenir compte des critères de l'intégrité, de la compétence et de la crédibilité et traduire un haut degré de conscience quant à l'importance de la commune qui constitue la cellule de base de l'Etat".Le secrétaire général du mouvement Islah, M. Hamlaoui Akouchi, a mis l'accent, quant à lui , à Oued Rhiou (Relizane), sur la nécessité d'élire des candidats "honnêtes et forts" capables de servir le pays.M. Akouchi a appelé, lors d'un meeting, l'assistance à "élire des hommes honnêtes et forts ayant l'expérience et le courage de servir le pays", soulignant que "le choix des hommes est une lourde responsabilité".Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a estimé samedi au cours d'un meeting à Batna que le vote restait "l'unique moyen" pour tout algérien "désireux de changer sa situation".Les jeunes "doivent comprendre que le vote est important et nécessaire, parce que la démocratie est le seul moyen de réaliser le changement", a affirmé M. Benyounes. Le secrétaire général du MPA a invité les électeurs à se rendre en masse aux urnes pour "exercer le droit électoral que l'Algérie garantit aux citoyens", un fait, a-t-il souligné "rare dans les pays arabes, musulmans et africains".Pour le Rassemblement national démocratique (RND), la mise en oeuvre des réformes incombe aux instances élues. "Les réformes, c'est aux instances élues de les mettre en oeuvre", a déclaré, à Oran, le secrétaire général du (RND), M. Ahmed Ouyahia. Le secrétaire général du RND a mis l'accent, dans ce sens, sur "la responsabilité des élus locaux à répondre aux attentes de tous les citoyens, y compris ceux résidant dans les villages les plus reculés de leurs collectivités".Il a estimé que "pour jouer pleinement son rôle, l'élu local devait prendre en considération toutes les préoccupations exprimées par les administrés en vue de les résoudre ou, pour le moins, les porter à la connaissance des hautes instances du pays". Le secrétaire général du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR), M. Belkacem Sahli, a estimé à Maâdhid (M'sila) que le contre-pouvoir représentait une "garantie contre d'éventuels écarts des élus aux assemblées locales".. Sahli a souligné, au cours d'un meeting, que sa formation politique "exhortait les électeurs qui accorderont leurs voix aux candidats de l'ANR à constituer eux-mêmes un contre-pouvoir pour consacrer, dans les faits, un contrôle populaire organisé".Ce contrôle "qui permet de pallier tout manquement dans la gestion des affaires publiques doit se concrétiser à travers l'organisation de rencontres régulières de concertation entre les futurs élus et les citoyens", a-t-il considéré avant d'affirmer que son parti a présenté des candidats "jouissant tous de compétences avérées" et "déterminés à instaurer des rapports sains entre la commune et les citoyens qui doivent être au fait de tout ce qui se passe dans leur commune".Le FFS, a plaidé, pour sa part, pour une "réhabilitation du rôle de l'élu" et pour la "dotation des collectivités locales de budgets suffisants qui doivent être dépensés en toute transparence et en toute indépendance dans le cadre d'une décentralisation des pouvoirs". Le premier secrétaire national de cette formation politique, Ali Laskri, a indiqué à Bordj Bou Arrerridj que la lutte du FFS pour provoquer le changement pacifique, qui doit, "aboutir à l'instauration d'une 2ème république consacrant la souveraineté populaire", était "enracinée dans l'histoire du mouvement national et de la révolution et remonte même au combat héroïque du héros de la région des Bibans, Mohamed El Mokrani".Considérant que l'Etat "n'a pas donné à ces élections locales l'importance qu'elles méritent", il a précisé que les collectivités locales "n'avaient pas bénéficié d'allocations budgétaires suffisantes leur permettant de faire face aux nombreux défis du développement local".Le président du parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), M. Mohamed Said, a mis l'accent à Djelfa sur l'importance de la commune dans l'édification institutionnelle en la considérant comme "un pilier fondamental pour la construction d'un Etat fort"."Considérant l'importance de la commune dans l'édification d'un Etat fort, l'APC présidant à sa destinée doit être investie par des hommes intègres, primant l'intérêt général sur l'intérêt particulier", a observé M. Mohamed Said.