La commission nationale chargée de surveiller les élections municipales du 29 novembre en Algérie (Cnisel) a menacé de geler ses activités si les autorités ne répondaient pas à ses doléances politiques et logistiques, rapporte lundi la presse locale. "Si le ministère de l'Intérieur n'intervient pas pour satisfaire les revendications +d'ordre logistique et politique+ de la Cnisel et rappeler à l'ordre les agents de l'administration qui refusent de respecter les lois de la République, les membres de la commission gèleront leurs activités dès lundi", a déclaré le président de la Cnisel, Mohamed Seddiki, au journal El Watan. Cette commission composée de représentants des partis en lice réclame en particulier des personnes neutres à la tête des centres et des bureaux de vote, un bulletin de vote unique et la remise des listes électorales aux commissions de surveillance. Les membres de la Cnisel réclament aussi des indemnités équivalentes à celles octroyées à ceux de la commission judiciaire, composée de magistrats désignés par le président Abdelaziz Bouteflika, chargés de veiller à l'application de la loi électorale et de recevoir les recours de la Cnisel. Près de 21 millions d'électeurs sont appelés à renouveler les membres des 1.541 Assemblées populaires communales (APC, municipalités) et des 48 Assemblées populaires de wilayas (Assemblées départementales, APW). Mais la campagne ne passionne pas le pays, et la plupart des rassemblements drainent peu de participants.