Le président de la Commission nationale de surveillance des élections locales (CNISEL), Mohamed Seddiki, a indiqué samedi qu'une éventuelle suspension des activités de la commission à partir de lundi prochain n'est pas à écarter. Dans une déclaration à l'APS à l'issue d'une journée d'étude ayant regroupé les membres de la commission de wilaya et des commissions communales d'Alger chargées de la surveillance des élections du 29 novembre, M. Seddiki a précisé que "les membres de la commission prendront leur décision finale de suspendre leurs activités ou de démissionner" lors d'une réunion qui se tiendra lundi prochain. Il a rappelé avoir remis au ministre de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, et au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la "plate-forme des revendications". Parmi les revendications, figurent la "nomination d'encadreurs neutres à la tête des centres et des bureaux de vote, l'exigence d'un bulletin unique, la rationalisation des dépenses et la remise des listes de l'électorat aux commissions de surveillance. Les membres de la CNISEL réclament également un traitement égal à celui de la commission nationale de supervision des élections (CNSEL), composée de magistrats, notamment en matière de moyens et d'indemnités financières. M. Seddiki a déploré en outre la non reconnaissance des commissions communales par la majorité des secrétaires généraux des communes d'Alger. Dans son intervention durant cette rencontre, le président de la CNISEL a insisté sur l'importance de satisfaire les revendications de la commission afin qu'elle puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions.