Le budget alloué par le ministère de la défense nationale au microsatellite marocain TUBSAT ou 'Pigeon bleu' comme se plaisent à le nommer les marocains, a été augmenté sur instruction du palais royal. Ce dernier qui a été mis en fonction fin 2001 est destiné en premier lieu à des objectifs militaires qui se résument en espionnage des pays voisins, en particulier l'Algérie. Par l'augmentation de son budget, les autorités marocaines comptent le doter d'équipement très sophistiqués, afin d'augmenter les capacités du satellite à détecter tout ce qui se trouve dans son orbite sur terre. Selon les données actuelles, le satellite marocain, dont l'administration et l'exploitation des images son exclusivement sous le contrôle des autorités militaires marocaines, malgré les prétentions de Rabat selon lesquelles TUBSAT serait destiné à des fins civiles. Les frontières algéro-marocaines sont soumises depuis un certain temps à sa surveillance en plus de certaines régions du territoire algérien où se trouvent des unités de l'armée nationale populaire, telles que la région de Bechar et Tindouf. Le satellite marocain tourne autour de cette région quatre fois par jour parmi les 14 rotations effectuées autour de la terre. Le satellite TUBSAT ou ‘Pigeon bleu' a effectué durant les deux dernières années des prises de photo des sites géographiques sur les frontières algéro-marocaines avec une très grande discrétion. Celui-ci procède au contrôle de tout ce que les photographies offre des vues aériennes de la terre, excepté les données offertes par le satellite et qui sont spécialisée à l'origine à des recherches scientifiques (météorologie, géologie). Cette nouvelle orientation du satellite marocain se voit dans l'intérêt porté par les autorités militaires dont le commandement des forces militaires son impliqué directement dans la gestion du centre de recherches, d'études et d'ingénierie Aéronautique, une institution officiellement civile. Selon des informations, une équipe du centre royal travaille avec des experts militaires, du bureau des études et des renseignements marocains, dans la gestion et l'exploitation de tout ce qu'offre le satellite comme données et photographies. Le caractère militaire du satellite marocain se confirme par la découverte par l'armée marocaine il y a six années, lorsqu'une délégation composée de six officiers a été dépêchée à l'agence américaine de recherche spatiale NASA afin de bénéficier d'une formation spécialisée dans la gestion des satellites et l'exploration de l'espace. La même procédure a été prise par les autorité militaires marocaines en 1998, lorsqu'une délégation d'experts marocains civils et militaires, avait été envoyée au Kazakhstan pour y subir une formation sur terrain au Cosmodrome de Baïkonour pour les mêmes objectifs. A noter que le satellite marocain TUBSAT a été lancé en 2001 depuis la base militaire du Kazakhstan porté par une fusée russe portant le nom de ‘Zénith 2'. Par ailleurs, le Maroc est lié à l'Ukraine et l'Allemagne par des accords de coordination et de coopération dans le domaine spatial. En plus du nom ‘TUBSAT' le satellite porte un autre nom donné par le défunt roi Hassa II, ‘Pigeon bleu' lorsqu'il avait demandé sa construction en 1993 à des fins militaires et pour l'espionnage. Le terme ‘pigeon bleu' a été, à l'origine, donné à une jeune fille arabe qui possédait le sens de la vue très développé. Cette dernière pouvait voir de très loin les préparatifs d'attaque des tribus ennemies qui voulaient attaquer sa tribu qu'elle mettaiet en échec.