Une étude sur le trafic de diplômes des études supérieurs en Algérie à démontrée que les algériens sont de grands trafiquants de documents Une étude sur le trafic de diplômes des études supérieurs en Algérie à démontrée que les algériens sont de grands faussaires et trafiquants de documents dans le but d'obtenir des diplômes leur permettant d'accéder aux universités étrangères. Cet engouement pour les universités étrangères serait du au fait que les diplômes étrangers ouvrent les perspectives et ont beaucoup plus de poids que les diplômes obtenus localement. Dans son numéro de mardi, « La libre Belgique » rapporte que l'université privée de Bruxelles et l'université catholique ont recensés des cas de dossiers trafiqués par des algériens et des camerounais, selon ce qu'a annoncé Laurence D., responsable au service d'accès à l'université de Liège. Par ailleurs, le consul des USA en Algérie Jenifer Noisette a déclarée que Washington suit de prêt le dossier de faux diplômes présentés par les bénéficiaires de visa d'études aux Etats-Unis d'Amérique. « Lorsque nous avons un doute sur le trafic de documents dans le but de voyager aux Etats-Unis, nous contactons des autorités pour confirmer ou infirmer l'information. Dans le cas où le doute est confirmé, la personne concernée est interdite de visa » Dans le même contexte, l'université algérienne a mis en place un programme pour le contrôle annuel des diplômes. Dans le cas de trafic de diplôme, l'étudiant est définitivement radié de l'université. C'est le cas d'un étudiant en génie civil Mostaganem, âgé de 36 ans qui a été arrêté pour avoir trafiqué son diplôme. Selon des investigations, le trafic de diplômes se fait contre la somme entre 60 et 100.000 DA. Les photocopies sont ensuite légalisées par les services de l'état civil de la commune, ce qui les rend valables. Des sources sures ont déclarées à Ennahar que des algériens détiennent des diplômes des universités étrangères imaginaires, avec la complicité d'un réseau de trafic international. Ces diplômes permettent aux titulaires d'obtenir des postes supérieurs en Algérie.