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Les peuples arabes doivent s'unir en un "front" contre l'impérialisme et le néocolonialisme
Publié dans Ennahar le 29 - 09 - 2013


Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri, a annoncé, samedi à Alger, que son mouvement poursuivra le week-end prochain ses concertations avec ses différents partenaires sur la scène politique pour aboutir à une vision unifiée en révision des prochaines échéances. Les peuples arabes doivent s'unir dans un "front" contre l'impérialisme et le néocolonialisme, a affirmé samedi à Alger l'universitaire tunisien, Nouri Kachoukh, lors d'une rencontre internationale sur le thème "Le Sud, quelles alternatives ?"."Les peuples arabes n'ont (...) d'autre choix que de s'unir et coordonner leurs luttes pour libérer leurs pays de l'impérialisme financier international en vue du progrès social, d'une justice sociale et d'une souveraineté populaire", a estimé M. Kachoukh.Pour lui, cette lutte doit être menée parallèlement entre les peuples Sud-Sud "en symbiose et en solidarité agissante avec les peuples du Nord soumis tous deux au joug de cette mondialisation inhumaine".M. Kachoukh, qui milite contre les orientations économiques libérales imposées par les milieux financiers internationaux, a indiqué que cette lutte doit proposer une nouvelle alternative qui s'appuie sur le concept de la souveraineté populaire et qui ne pourra s'exercer que par le biais d'une "démocratie participative". De son côté, l'Egyptien Mamdouh Habashi, membre du Réseau solidarité des peuples Sud-Sud, a appelé à "une unité plus forte des partis de gauche pour faire face à l'impérialisme et voir comment élever le niveau d'indépendance des organisations au sein des masses".Il a souligné la nécessité de "constituer la 5ème Internationale pour faire face à la crise capitaliste", appelant à ouvrir le débat au sein des formations politiques de gauche.Le journaliste syrien, Majed Nehme, a estimé, pour sa part, qu"'une nouvelle étape dans les relations internationales s'annonce pour les peuples du Sud qui ne doivent compter que sur eux-mêmes et ne tisser des liens qu'avec des alliés de poids".Il a indiqué, dans ce cadre, que "le soutien de la Russie, de la Chine, de la base sociale en Syrie et de son armée ont permis à la Syrie de remporter une victoire éclatante"."Il n'y a pas de guerre en Syrie, il y a une guerre contre la Syrie menée par environ 100.000 étrangers dont des mercenaires. Il existe un projet obscurantiste pour détruire la Syrie qui aspire à la démocratie", a-t-il dit, notant que "la Syrie est victime actuellement d'une désinformation massive de la part de médias occidentaux et de certains pays du Golf".L'écrivaine irakienne Haifa Zangana, a dressé, quant à elle, un point de situation dans son pays, indiquant que depuis l'invasion de l'Irak par les forces américaines et leurs alliés, "il y a eu un démembrement de l'Etat irakien et de son armée"."Il y a eu, aussi, une reconstitution du néocolonialisme en Irak avec la collaboration d'Irakiens", a-t-elle déploré, ajoutant qu'il faudrait considérer la situation actuelle en Irak comme un prolongement de l'occupation américaine et non pas "une fin de cette occupation" suite au retrait des forces armées américaines de ce pays.Elle a relevé que "de nombreux universitaires, spécialistes et chercheurs ainsi que des journalistes et écrivains irakiens sont la cible d'attentats, depuis 2003".De son côté, l'Algérien Hocine Belalloufi, intellectuel et militant de gauche, a indiqué que l'Algérie avait joué un rôle politique "très important au cours de la première vague de transformation de l'ordre internationale"."Sa révolution nationale a fortement contribué à terrasser l'ordre politique colonial bien au-delà de ses frontières", a-t-il souligné.Il a rappelé que le projet de développement mis en oeuvre durant les deux premières décennies de l'indépendance avait pour objectif d'étendre aux plans économiques et sociaux l'indépendance arrachée suite à une guerre de libération."La contre révolution néolibérale internationale avait fini en Algérie comme dans de nombreux pays à faire échouer le projet de développement national et son corollaire extérieur le projet de transformation de l'ordre politique et économique international", a-t-il relevé."Cela avait provoqué sur le plan interne une régression généralisée des acquis économiques, sociaux, politiques et mêmes idéologiques du mouvement national et sur le plan international, cela avait favorisé un processus d'intégration et de soumission à l'ordre impérialiste mondial", a-t-il encore souligné.La rencontre sur le thème "Le Sud, quelles alternatives ?" entre dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance algérienne. Elle réunit du 25 au 30 septembre des penseurs de 25 pays, engagés et connus pour leurs publications et leur rôle d'animateurs de centres de recherches "influents".

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