L'ancien Président de la République, Chadli Bendjedid aurait, selon des sources d'Ennahar, quitté la France hier soir où il se trouve depuis quelques jours. Ce dernier aurait fait vite de quitter ce pays par le vol 1003 d'air Algérie à 1 heure du matin, en compagnie de son frère Abdelmalek qui souffrait d'une maladie chronique, suite aux accusations de Hicham Abboud de son implication dans l'assassinat de Mecili. Chadli serait rentré, selon ses mêmes sources, suite à la publication par Ennahar des déclarations de l'ancien officier Hicham Abboud, devant le juge d'instruction français, chargé de l'affaire de l'assassinat de l'avocat en 1987. C'est le deuxième responsable algérien qui se trouve obligé et forcé de rentrer au pays après le Général Nezzar qui fut aidé à quitter la capitale française, Paris, le vingt six avril 2001, après les accusations lancées contre lui par dune famille algérienne pour l'assassiné son fils. La justice française avait alors demandé l'ouverture d'une enquête, en déclarant que le parquet pouvait convoquer Nezzar malgré l'immunité dont il jouis, justifiant cela par la présence de ce dernier sur le sol français. L'officier Hicham Abboud, lors de son témoignage devant le juge d'instruction, avait accusé l'ancien Président de la République Chadli Bendjedid et le Général en retraite et ancien Chef de cabinet la présidence Larbi Belkheir d'être les commanditaires de l'assassinat de l'avocat Mecili, et niant l'implication, de prêt ou de loin, du diplomate Mohamed Ziane Hasseni. Les autorités françaises avaient arrêtée le chef du protocole au Ministère des affaires étrangères le 14 août dernier et l'avait mis sous contrôle judiciaire, pour implication dans l'affaire de l'assassinat en question, malgré les témoignages de son innocence, et es preuves fournies autour des différences avec le nom de l'assassin présumé, la justice française le maintient toujours sous contrôle judiciaire et en résidence surveillée jusqu'à l'issue de l'enquête. A noter que Ziane Hasseni fut accusé par l'officier en fuite Mohamed Samraoui. L'affaire traîne toujours malgré l'intervention du Président Bouteflika par l'intermédiaire de son Ministre de la solidarité Djamel Ould Abbas, et malgré la rencontre de Medelci avec son Bernard Kouchner. Selon des sources proches du dossier, l'affaire serait le résultat de la politique française envers les pays maghrébins, essentiellement l'Algérie qu'elle considère toujours comme une ancienne colonie.