Près de deux mois après le crash d'un avion d'Air Algérie dans le nord du Mali, le 24 juillet, et qui a fait 116 morts, le Bureau français d'enquêtes et d'analyses a présenté un premier rapport à Bamako, ce samedi. Pour l'instant, il n'y a «toujours pas de piste privilégiée» a indiqué Bernard Boudaille, l'un des responsables du BEA, selon RFI. Pour les enquêteurs, il y a une seule certitude : l'avion n'a pas explosé en plein vol. Au sol, quand l'appareil est tombé comme une pierre, le cratère d'impact était d'un mètre de profondeur, ajoute la même source. Quid de la thèse du mauvais temps ? Les enquêteurs expliquent que certes le ciel n'était pas radieux, mais le temps n'était pas si mauvais. La piste d'un attentat ? Pour le moment, on ne peut ni infirmer, ni confirmer cette thèse, ajoutent les mêmes enquêteurs. Mais ce 24 juillet à 1h45 du matin, pourquoi l'auto-manette et le pilotage automatique se sont-ils subitement déconnectés, entraînant la chute de l'appareil ? Deux hypothèses : soit c'est un acte humain (donc peut-être les pilotes), soit par automatisme. Aucune piste n'est privilégiée pour le moment. Il faut selon les enquêteurs au moins six mois encore, voir un an d'enquête, pour espérer connaître la vérité, toujours selon RFI.