L'ex-dirigeant du FIS dissous à l'étranger, Anouar Haddam, a déclaré vouloir rentrer en Algérie après son exile depuis le début des années 90 aux Etats-Uni. Dans une déclaration rendue publique hier mercredi, Hadam clame son innocence et nie avoir participé aux actes terroristes durant la décennie noire des années 1990 et qu'il n'a fait que de l'opposition politique après l'interruption du processus électoral. Anouar Haddam souhaite à bénéficier des dispositions de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationales et demande l'application de l'article 13 de cette charte sur son cas en tant que réfugié politique. «Je n'ai pas participé à des massacres, ni commis des attentats à la bombe, ni tué des gens, ni participé à des actes terroristes dans des lieux publics, ni appelé à le faire», écrit-il dans sa déclaration par laquelle il demande «l'extinction des poursuites judiciaires» à son encontre, conformément aux dispositions de la charte qui prévoit «l'extinction des poursuites judiciaires à l'encontre des individus recherchés sur le territoire national ou à l'étranger, qui décident de se présenter volontairement devant les instances algériennes compétentes.