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Les chefs de l'ex-FIS à l'étranger tergiversent
APRÈS AVOIR CAUTIONNE LA RECONCILIATION
Publié dans L'Expression le 26 - 08 - 2006

La conjoncture a prouvé que ses dirigeants n'ont plus la même influence sur les citoyens et, encore moins sur les groupes armés.
A une semaine de l'expiration du délai de six mois accordé aux terroristes pour rendre leurs armes et aux dirigeants du FIS dissous dans le cadre de la Charte pour la paix, ces derniers reviennent à la charge dans une tentative de faire pression sur le pouvoir et de l'amener à renier l'esprit même de ce projet. A partir de son exil américain, Anouar Haddam, revendique le retour de l'ex-FIS à la scène politique nationale. C'est même, selon lui, «une condition inaliénable pour l'établissement de la paix en Algérie».
L'invité de la chaîne satellittaire saoudienne Al Arabiya qui reconnaît, tout de même, l'importance de la démarche présidentielle approuvée par les Algériens dans leur quasi- majorité, crie haut et fort que sans la renaissance du FIS, le projet de M.Abdelaziz Bouteflika aura un goût d'inachevé.
Pas de paix sans le FIS promet-il. Le coup de force de Anouar Haddam intervient paradoxalement après l'autre sortie médiatique également énigmatique de Hassan Hattab, ancien émir du Gspc, qui, après avoir cautionné la Charte au départ, fait marche arrière, en qualifiant le projet «de manoeuvre politicienne».
Le timing de ces deux déclarations, laisse entendre, selon les observateurs, qu'il y a une réelle volonté de «perturber» la concrétisation de ce projet. Haddam souhaite que certains textes soient revus et corrigés. Lui qui a été parmi les premières personnalités de l'ex-FIS à soutenir le président. Est- ce le retour à la case départ? Et à quel niveau se situent, exactement, les manoeuvres?
Haddam pense que les textes d'application sont venus atténuer l'enthousiasme général: «Ils étaient carrément en deçà de nos attentes et de nos espoirs». Il comptait, néanmoins, sur la marge de manoeuvres, accordée par la loi au président de la République, lui permettant d'apporter des «corrections» à la réconciliation nationale. Effectivement, M.Abdelaziz Bouteflika a des prérogatives constitutionnelles, et peut, au moment où il le juge nécessaire, faire des aménagements aux textes sur la réconciliation nationale qui interdisent toute activité politique aux dirigeants du FIS dessous. Mais, justement, c'est sur ce point bien précis que le chef de l'Etat s'est montré le plus intransigeant durant la campagne qu'il a faite pour le compte du référendum du 29 septembre.
Son discours était clair net et précis. Tout en affirmant que la crise algérienne sera traitée par dosage, il avait fait savoir dans chacune de ses sorties que «le FIS dissous n'a plus de place dans la scène politique» Autrement dit, les arguments évoqués aujourd'hui par les dirigeant du FIS à l'étranger, comme Haddam, Rabah Kebir, Abassi Madani, Mourad Dhina, Abdelkrim Ghemati, Ould Adda, Noui, ou encore le «groupe de Londres», pour se démarquer de la Charte ne se basent sur aucun argument crédible. D'ailleurs, aucune de ces personnalités n'a regagné l'Algérie malgré toutes les assurances officielles, préférant continuer à travailler dans la clandestinité dans leur exil occidental.
Ces derniers ont misé sur la désignation de M.Abdelaziz Belkhadem à la tête du gouvernement, qu'ils ont salué. «M.Belkhadem sait que notre revendication de principe consiste à promouvoir les libertés et à ouvrir le champ politique, y compris la restauration du droit à l'activité politique au FIS sur le territoire national», avait déclaré Kebir au lendemain de la démission de M.Ahmed Ouyahia, jugé par ces derniers, comme un «éradicateur». Les dirigeants du FIS semblaient attendre un geste favorable et officiel de la part du chef du gouvernement. Conscients que ce dossier est officiellement clos, ces deniers tentent dans un ultime recours, changer la donne en leur faveur. Mais quel crédit faut-il donner à ces sorties des responsables du partis dissou?
L'Algérie de 2006 n'est pas celle de 1992. La conjoncture a prouvé que ces derniers n'ont plus ni la même influence ni la même maîtrise sur les citoyens et l'opinion publique, en général, encore moins sur les groupes armés toujours en activité. En choisissant l'exil, ces derniers se sont coupés de la réalité du pays. La conjoncture internationale marquée par la guerre contre le terrorisme affaiblit davantage leur position après que les capitales étrangères aient mis fin à la période de grâce qui a duré plus d'une décennie. Par ailleurs, cette semaine promet d'être décisive. Le président de la République aura à trancher la question relative à la prolongation ou non des dispositions de la Charte, sujette à polémique depuis quelques temps.


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