Alger- L'arbitrage en Afrique à souvent joué un rôle décisif et surtout négatif sur les résultats de l'EN et des clubs algériens de football. Voici quelques témoignages d'anciens joueurs qui ont fait la gloire du football algérien. Belloumi : « l'arbitrage en Afrique n'est pas professionnel. Il est facilement corruptible » L'ex star de l'équipe nationale des années quatre-vingt, Lakhdar Belloumi nous parle de l'arbitrage africain qui, selon lui, a tout le temps été contre les clubs algériens et l'équipe nationale. « Celui-ci n'a rien de professionnel, les arbitres ont toujours des problèmes ce qui fait qu'ils soient très en retard par rapport aux arbitres européens. Ils manquent de professionnalisme, ils commettent beaucoup de fautes graves surtout lorsqu'il s'agit des clubs d'Afrique du Nord ». Pour Belloumi, la situation sociale et les salaires bas font que ces arbitres soient médiocres et acceptent les pots de vin. Les clubs algériens ont tellement été les victimes de cette situation. Samira L Boulehdjilat : « Nous avons été éliminé par un arbitre sénégalais ivre, qui porte une ceinture à son short. Diaeddine Boulehdjilat, ancien joueur de l'équipe d'Aïn El Fouara (ESS), révèle que l'arbitre Mokabi, qui a dirigé la rencontre de l'équipe nationale face à son homologue rwandaise d'une façon médiocre, lui a rappelé le match de la Coupe d'Afrique en 89 face à une équipe du Sierra Léone (M. Blackpool), qui a été dirigé par un arbitre sénégalais qui portait une ceinture à son short. « Cet arbitre était derrière notre élimination devant une équipe faible», nous dit-il, avant d'ajouter « C'est le frère jumeau de l'arbitre ghanéen au point où j'ai prédit à mes amis ce qu'il allait faire ». chehli Khaled Lounici : « Un arbitre fou nous a fait sortir à quatre devant un club d'Abidjan Selon l'ex international algérien, Khaled Lounici, les raisons du mauvais arbitrage africain serait du en premier lieu au travail de coulisses. « Je ne peux pas oublier notre élimination en quart de finale de la coupe d'Afrique des Nations en 1996 devant l'Afrique du Sud, le pays organisateur, et ce, à cause de la partialité de l'arbitre. Je ne peux pas non plus oublier le match de la ligue des champions, lorsque je portais les couleurs de l'équipe d'El Harrach dans les années quatre-vingt dix et où j'ai été absent lors de la rencontre devant le club d'Abidjan lorsque l'arbitre à fait sortir cinq joueurs de notre équipe. C'était un match fou que nous avions gagné 2-1, mais nous avons été éliminés à cause du score à l'aller qui était de 5-0. « Le travail de coulisses à joué un rôle négatif dans le niveau de l'arbitrage en Afrique bien qu'il existe de grand noms, notamment au Maghreb », selon Lounici. Chafik K. Salim Oussassi, ancien arbitre international : « Les coulisses et le manque d'intégrité sont derrière la mauvaise qualité de l'arbitrage africain » Pour Salim Oussassi, ancien arbitre internationale, la régression de l'arbitrage en Afrique est du aux tractations qui se font dans les coulisses et aussi au manque d'intégrité de certains arbitres en plus de la situation difficile dans laquelle travaillent les arbitres. Selon lui, l'arbitrage africain est bon mais ces problèmes ont fait qu'il a régressé et son niveau baissé. M. Hamza Djamel Menad : « Les salaires bas, la corruption et les coulisses sont la cause » L'ancien international algérien, Djamel Menad trouve l'arbitrage africain médiocre par rapport au niveau mondial. Cela est, selon lui, du à plusieurs facteurs. « je pense que tous le monde est d'accord sur le niveau de l'arbitrage en Afrique qui est classé dernier à cause de sa médiocrité. La preuve, l'équipe nationale a souvent été victime de cet arbitrage. Personnellement, j'ai été victime lorsque j'ai été absent lors de la rencontre devant les égyptiens en 89 à cause d'une sanction. J'avais reçu un carton jaune avant cette rencontre bien que je n'ai commis aucune faute lors des matchs qui avaient précédés la rencontre face à la sélection égyptienne ».