Deux étudiants algériens en France se sont suicidés à cause de leurs conditions de vie précaire, rapporte TSA, citant l'Association des Algériens des deux rives et leurs amis (ADRA Dans un communiqué, ADRA alerte l'opinion sur le statut des étudiants algériens partis faire leur cursus en France. « Aujourd'hui en France, la majorité de ces étudiants se retrouvent dans une précarité extrême, les locations d'appartements sont inaccessibles, la crise économique frappe de plein fouet toute l'Europe et le marché du travail est saturé, s'ajoute à cela une législation défavorable et discriminante à l'égard de l'étudiant algérien: en effet les accords du 27 décembre 1968 ne leur permettent pas de travailler plus de 17 heures par semaine », selon le site d'information qui cite un communiqué de l'association. L'association demande aux responsables des deux pays (la France et surtout l'Algérie) de protéger ces jeunes algériens en situation difficile. « Nous demandons à ce qu'une loi d'aide à l'autonomie de 200 euros pour les étudiants non-salariés soit votée par les parlementaires, ce qui représenterait un soutien immense pour leurs vies quotidiennes », écrit l'association. Elle demande également une aide pour les familles des deux étudiants, pour qu'elles puissent rapatrier les corps de leurs enfants toujours en France, ajoute la même source.