L'Algérie commémore, aujourd'hui, 19 mars, la "Fête de la victoire" qui marque la fin de sept années et demi de résistance et de lutte contre l'une des plus grandes puissances colonialistes face à laquelle le peuple algérien a pu arracher son indépendance. «Aucune armée, aussi puissante soit-elle, ne peut venir à bout de la volonté de résistance d'un peuple décidé à briser les chaines de sa domination». La France qui jurait de décimer «les fellagas», employant pour cela des artifices d'une extrême violence (torture, viols, assassinats, massacres massifs de populations, enfermements dans des camps de concentration…), finira par «se rendre» et à négocier un accord avec les représentants du GPRA. La délégation Algérienne, épaulée par un rapport de force favorable, rejettera l'offre Française d'«une indépendance à la carte» et d'«une souveraineté différé». En dépit des manigances du gouvernement Français pour garder la mainmise sur le sud algérien, les accords d'Evian, signés le 19 mars 1962, consacrent l'indivisibilité du territoire et le droit à l'autodétermination d'un peuple longtemps opprimés par la barbarie coloniale.