Inspectant l'unité des douleurs thoraciques à l'Etablissement hospitalo universitaire (EHU) 1er novembre 1954 d'Oran, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a mis l'accent, dimanche, sur la nécessité de former les médecins généralistes dans diverses spécialités, pour une meilleure prise en charge des malades. Après avoir reçu des explications sur la gestion de cette unité ouverte dernièrement, Boudiaf a externalisé les consultations des spécialistes vers les polycliniques, en vue de réduire la tension sur les hôpitaux et de développer la santé de proximité. Le directeur général de l'EHU, Mansouri Mohamed a indiqué que cette opération a permis d'atténuer la tension de 30% sur cet établissement qui enregistrait 1.200 consultations/jour. Après avoir visité le laboratoire des urgences médicales de cet établissement, le ministre a déclaré que l'Etat fournit tous les moyens nécessaires de médicaments et fournitures d'analyses, que la pénurie de médicaments n'est plus posée et que le problème de prise en charge du cancer a trouvé de solution. Au sujet des urgences médicales qu'il a qualifiées de vitrine, le ministre a affirmé que les moyens sont disponibles et les spécialistes sont là, soulignant qu'il faut œuvrer pour trouver un moyen de répartir la tension sur les structures sanitaires afin de garantir la sécurité des malades. Abdelmalek Boudiaf a déclaré, dans ce sens, que le citoyen doit sentir un changement radical du système sanitaire en Algérie à partir du mois de mars prochain au plus tard.