Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a indiqué mardi que le système LMD n'est pas remis en cause, précisant que l'objectif est d'évaluer ce système pour rectifier l'approche en introduisant des recommandations pour la prochaine rentrée universitaire. « En réalité, nous ne remettons pas en cause le système LMD (Licence- Master-Doctorat). Nous essayons juste d'évaluer pour, ensuite, rectifier ce qu'il y a lieu de rectifie », a expliqué le ministre dans une conférence de presse animée en marge de la Conférence nationale d'évaluation du système LMD, une rencontre élargie au secteur socio-économique. Dans ce sens, le ministre a souligné l'impératif de s'adapter et d'actualiser les méthodes d'enseignement eu égard aux mutations que connait, sans cesse, la société. Interrogé sur des cas de disparité dans l'encadrement, le ministre a promis la mobilisation de tous les moyens humains et technologiques pour effacer toutes ces disparités. À cet effet, il a relevé la détermination à généraliser l'utilisation de la visioconférence en présentant un cours d'une université à une autre. S'agissant des classements des universités algériennes sur le plan international, le ministre a affirmé que "la finalité des organismes auteurs de ces classements n'est pas scientifique, mais plutôt commerciale". Il a indiqué, à ce propos, qu'aucun organisme de classement ne s'est déplacé en Algérie pour voir le fonctionnement de nos universités, regrettant que l'évaluation se fait à distance.