Le candidat malheureux aux élections présidentielles de 2014, Rachid Nekkaz, serait poursuivi, par le tribunal de Tizi-Ouzou, dans une affaire d'espionnage, affirme le mis en cause sur sa page Facebook. « La justice de Tizi Ouzou affirme que les 2 talkies walkie achetés sur eBay, qui étaient dans la voiture de Rachid Nekkaz lors du début de la marche Tizi/In Salah le 21 mars 2015, ont été formellement expertisés comme étant " réglés sur les fréquences de la police algérienne" », écrit Nekkaz, ajoutant : « En langage clair, Rachid Nekkaz est accusé d'espionner la police nationale ». « Conclusion inquiétante pour la sécurité nationale, Si ces accusations sont vraies, cela voudrait dire que tous les talkies walkies vendus en Europe au grand public " sont tous réglés sur les fréquences de la police algérienne " », ironise Nekkaz avant de poursuivre : « En conséquences, ces accusations de la justice de Tizi Ouzou - si elles sont validées - ont permis de révéler que le système de sécurité des communications de la police algérienne et des services de renseignements de notre pays - pourtant réputés dans le monde entier pour la lutte anti-terroriste - est finalement accessible à n'importe quel quidam européen qui achète une paire de talkies walkie à 145€ sur eBay ». Rachid Nekkaz conclut qu'à son avis, « non seulement, ces accusations de la justice de Tizi Ouzou m'attristent, me font pleurer et me blessent au plus profond de moi-même, car elles jettent le trouble sur mon patriotisme. Mais ce qui est plus grave encore, c'est que ces accusations (si elles sont vraies) sont la démonstration que le système de sécurité de la police est ultra vulnérable, donc inexistant ».