Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a relevé lundi une "convergence de vues" entre l'Algérie et les Etats Unis concernant l'aide et le soutien à fournir au Conseil présidentiel libyen comme seul représentant de la Libye. "Il y a une convergence de vue entre les Présidents algérien et américain (Abdelaziz Bouteflika et Barack Obama) sur l'aide et le soutien à fournir au Conseil présidentiel comme seul représentant de la Libye", a indiqué M. Messahel dans une déclaration à la Radio nationale à l'issue de son entretien à Vienne avec la secrétaire d'Etat adjoint au Proche-Orient, Anne Petterson. L'entretien entre les deux responsables a eu lieu en marge de la deuxième conférence ministérielle sur la Libye, présidée conjointement par le Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, et le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni. Estimant que le Conseil libyen a besoin de soutien, M. Messahel a fait savoir que "nous sommes tous d'accord sur le fait que toute partie qui oeuvre à la stabilité de la Libye doit participer au dialogue". Pour sa part, Mme Petterson a indiqué que "le gouvernement algérien est prêt à jouer un rôle important dans la région, notamment par rapport à la formation des corps militaire et de police (en Libye)". Elle a ajouté que l'Algérie "a joué un rôle stratégique aussi bien en Libye qu'en Afrique et au Moyen-Orient". Mme Petterson a, en outre, précisé que l'Algérie demeure un "partenaire important" dans la région, mettant en avant son rôle dans la résolution de plusieurs crises et l'aide aux processus de paix.