Au deuxième jour, la grève à laquelle sept syndicats du secteur de l'éducation ont appelé pour les journées des 10 et 11 février a été diversement suivie à travers les établissements scolaires de certaines communes de la wilaya d'Alger, a constaté mercredi l'APS. A Hydra, le mouvement de débrayage "a été diversement suivi" par les enseignants, ont indiqué des directeurs d'établissements scolaires. A l'école les Frères Abed, un nombre d'enseignants ont répondu à l'appel de grève lancé par sept syndicats du secteur de l'éducation en dépit des appels au dialogue du ministère alors que d'autres n'ont pas suivi le mot d'ordre de grève et ont assuré les cours "normalement". Même constat à l'école primaire Youcef Ben Tachefine, dans la commune d'Hydra, les enseignants étaient partagés entre suivre le mot d'ordre de grève ou assurer les cours. Au CEM Fatma Hadj Ahmed de la même commune, les cours ont été assurés normalement et les élèves ont passé les devoirs. Les élèves de l'école primaire Alaouchiche Rabii, dans la commune d'El Madania, se sont rendus aux cours normalement après que le premier jour de la grève a été marqué par un débrayage observé par 6 "anciens" enseignants qui ont repris les cours mercredi. A Bir Mourad Rais, la majorité des écoles n'ont pas répondu à l'appel de grève notamment au lycée Didouche Mourad et au CEM Abderrahmane El Kawakibi. Selon des enseignants de ces deux établissements, le mot d'ordre n'a pas été suivi. Au lycée Abdelhafidh Boussouf, Diar El Afia, les élèves se sont rendus aux cours normalement après que les enseignants ont refusé de suivre le mot d'ordre de grève. Pour leur part, les enseignants du CEM Abderrahmane Boussaâ n'ont pas adhéré au mouvement de débrayage ce qui a suscité la satisfaction des parents d'élèves qui ont salué cette position qui sert tout d'abord, l'intérêt des élèves. Même constat dans les communes de Sidi M'hamed et Mohamed Belouizdad à Alger. La Coordination des syndicats de l'éducation avait appelé la semaine dernière à une grève d'avertissement de deux jours (10 et 11 février) pour présenter leurs revendications socioprofessionnelles. La ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit, qui a toujours prôné le dialogue pour trouver des ''solutions aux problèmes posés", avait rappelé samedi dernier que ''les négociations avec les syndicats et les travailleurs de l'éducation se poursuivent toujours et ne s'arrêteront pas. Les portes du ministère restent ouvertes et nous chercherons, par le dialogue, des solutions aux problèmes posés". Cependant, a-t-elle ajouté, "une bonne volonté" est indispensable de part et d'autre pour faire aboutir ces efforts.