Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a affirmé aujourd'hui qu'une enquête a été ouverte dans un hôpital de la wilaya de Mila pour élucider les circonstances et les causes exactes du décès d'un nouveau-né quelques jours après sa vaccination. En réponse à une question de la presse relative au décès "suspect" d'un nouveau-né quelques jours après sa première vaccination, le ministre a expliqué que le décès n'avait pas de relation avec le vaccin, tout en assurant qu'une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les causes et circonstances de ce décès. "Cette enquête a été ouverte de façon systématique pour connaître les causes et les circonstances de ce décès", a précisé M. Boudiaf. Il s'agit, a-t-il dit, d'enquêtes plutôt "routinières et normales visant à protéger la santé des patients et des patientes à travers le pays ainsi qu'à réduire le taux de mortalité chez les nourrissons et les parturientes". L'Algérie, a-t-il dit, "occupe une place de leader en Afrique et dans le monde arabe en matière de réduction du taux de mortalité", a souligné le ministre. Face au manque dont souffrent les services de maternité, notamment à Sour El-Ghozlane (Sud de la wilaya), M. Boudiaf a assuré que d'ici au mois de février "cinq nouveaux médecins spécialistes en gynécologie seront affectés à l'établissement public hospitalier de Sour El-Ghozlane pour combler ce déficit. Des logements de fonction leur seront attribués", a indiqué le ministre. Le secteur de la santé à Bouira sera renforcé par quelque 560 cadres paramédicaux d'ici au mois de juin prochain, selon les détails fournis au ministre qui visitait les différents services de l'hôpital de Lakhdaria, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira.