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Le parlé algérien ou la violence du verbe
Publié dans Ennahar le 01 - 12 - 2008

Bien que la langue arabe soit l'une des langues les plus riche au monde, si ce n'est la plus riche, que ce soit en vocabulaire ou en sens, les algériens trouve qu'elle est incapable de transmettre tout ce qu'ils ressentent. Alors, ils se sont mis à créer et à utiliser des termes étranger, un semblant de mélange du français, de l'anglais, de l'espagnol, du tamazight et de la langue populaire issue des transformations de la société et de ses métamorphoses. Des algériens chantant les bombes, défiant la poudre et… insultant la mort.
Bien que la langue arabe soit l'une des langues les plus riche au monde, si ce n'est la plus riche, que ce soit en vocabulaire ou en sens, les algériens trouve qu'elle est incapable de transmettre tout ce qu'ils ressentent. Alors, ils se sont mis à créer et à utiliser des termes étranger, un semblant de mélange du français, de l'anglais, de l'espagnol, du tamazight et de la langue populaire issue des transformations de la société et de ses métamorphoses.
Fayçal Sefdji
Le dictionnaire linguistique algérien a été alimenté ces dernières années par des termes nouveaux, qui tendent plutôt à exprimer un état social de celui qui les utilise, faisant que ces termes de l'argot ne sont plus un héritage des générations précédentes qui sont utilisés comme auparavant.
Il est tout à fait naturel que les linguistiques subissent des transformations dans la société algérienne puisque celui-ci change aussi, et il n'est pas logique de dire que ces métamorphose dans la société, expriment le fait que l'algérien soit devenu matérialiste et violent à l'extrême, ou naïf au point de ne plus savoir ce qu'il dit.
Ils mangent les femmes et font l'amour à la nourriture.
Les algériens sont connu pour utiliser beaucoup de termes et de mots étrangers occidentaux et qui, souvent très vulgaires, un parlé de la rue obscène, au point qu'il est difficile à quelqu'un de marcher dans les rues et les quartiers d'une ville, même celles qui étaient connue il n'y a pas si longtemps pour leurs conservatisme, sans entendre ces « aubades vulgaires» produites par les jeunes et les moins jeunes. Les algériens sont devenues célèbres dans ce domaine au point qu'un théologien musulman a dit à propos d'eux « Je suis étonné par ce peuple qui mange les femmes et fait l'amour à la nourriture ». Ceci, par rapport aux expressions tordues utilisées par les algériens qui, non seulement dépassent les limite du respect, mais qui casse toutes les valeurs de l'éthique et de la morale.
Les constantinois, utilisent un langage très vulgaire lorsqu'ils parlent de la nourriture. Des termes pour exprimer le rapport sexuel avec la femme sont utilisés par rapport à la nourriture. L'algérien compare sa femme ou sa petite amie à un plat de nourriture qu'il dégusterait avec plaisir. Une métaphore qui exprime ses désirs sexuels envers la femme.
« El boumba » ou la bombe, dernière innovation du romantisme de la mort.
On ne devrait plus s'étonner à entendre un jeune décrivant la beauté et la féminité de sa dulcinée en la comparant à une « boumba » un bombe, tout simplement parce qu'il ne dispose pas dans son petit dictionnaire linguistique, de termes aussi forts qui exprimeraient mieux son ébahissement devant sa beauté et son amour pour la femme, d'une part, et d'autre part, à faire ressentir à son interlocuteur se que lui ressent.
Et parce que la bombe exprime l'idée de la force, l'usage de ce terme est devenu courrant dans la description de la beauté d'une femme. Il est considéré par la plupart de ses utilisateurs comme l'expression qui véhicule le mieux l'idée transmise. Et comme le dictionnaire des termes populaire, ou les termes du souk, comme certains se plaisent à le nommer, est un dictionnaire ouvert et qu'on peut modifier, il y a eu d'autres termes qui viennent s'ajouter à « la bombe ». On peut entendre le terme « griffa » ou griffe qu'on utilise pour désigner certaines marques célèbres de vêtements importés de l'étranger, avant d'être utilisées pour désigner la beauté de sa petite amie, on disant : c'est une griffe, ou dernier cris.
Les bizarreries des algériens dans le domaine de l'amour ne s'arrêtent pas là. Et pour cause, le terme « Je mourrais pour toi » exprime bien l'attachement fou envers la personne aimée. C'est l'expression la plus répandue chez les algériens de différentes régions. C'est une expressions qui est toujours en cours malgré sans ancienneté.
Des bouches qui tirent la poudre et des faces qui suent le poison.
Les algériens s'appliquent à pratiquer la métaphore, non seulement dans le domaine du cœur mais aussi dans pratiquement tout ce qui concerne la vie quotidienne. Quelqu'un, par exemple, essayant de prouver qu'il tient toujours parole, dira : ma parole c'est comme une balle. Un terme très ancien utilisé dans la région chaoui et qui veut dire que lorsqu'un homme donne sa parole ou fait une promesse, il ne revient jamais en arrière, à l'image de la balle qui, une fois sortie du canon ne peut jamais revenir.
Et malgré tout le sens violent que porte cette expression, elle reste acceptée contrairement aux autres expressions violentes, au regard du fait que l'expression relève de l'héritage linguistique d'une région chère aux algériens.
Les femmes, aussi bien que les hommes, utilisent un large éventail d'expressions populaires violentes pour exprimer différentes situations, à la différence que les expressions choisies par ces dernières sont moins violentes, comme par exemple « Unetelle sue le poison » à l'encontre d'une personne méchante et inhumaine.


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