Plusieurs syndicats nationaux et indépendants menace de recourir à des grèves ouvertes et à une paralysie totale de différents secteurs et ce, pour protester contre la non applications de leurs revendications légales, selon ces mêmes syndicats. Cinq ministres auront à gérer une situation difficile lors de la prochaine rentrée sociale. Ils seront obligé de répondre aux revendications déjà soulevées par les fonctionnaires du secteur, afin d'éviter une crise et une paralysie du secteur en question, après les menaces brandies par ces derniers de recourir à une grève ouverte et une paralysie de différents secteurs. La rentrée scolaire prochaine s'annonce plus chaude que prévu. Les adjoints de l'éducation ont décidé de débrayer les 12 et 13 septembre prochain. La décision a été prise lors de la réunion du 8 août qui a regroupé les délégués de 30 wilayas du pays. Cette corporation estime être otage de la mauvaise situation sociale du pays. Les adjoints de l'éducation sont remontés à bloc contre leur ministère de tutelle. Ils l'accusent de vouloir tourner la page qui comprend les revendications de leur corporation. « Suite au non-respect de l'engagement du ministre de l'Education à solutionner les problèmes auxquels sont confrontés les adjoints de l'Education, liés surtout à l'absence d'une politique de promotion et de formation continue, les représentants des adjoints de l'Education, réunis le 8 août à Alger, ont décidé d'aller vers une grève nationale décidée pour le 12 et 13 septembre prochain », lit-on dans une note diffusée aujourd'hui 10 août par le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE). De leur côté, les transporteurs menacent de paralyser le secteur au mois de septembre prochain. Le président du syndicat, Abdelkader Cheriet a fait savoir que son secteur recourra à une grève au début du mois de septembre et ce, dans le cas où le ministère ne prendrait pas en considération les revendications des transporteurs privés suite aux augmentations des tarrifs de transport urbains au début du mois de juillet. Les étudiants en Magistère, de retour d'Egypte, menacent d'une grève de la faim devant le ministère de Heraoubia.