Le PDG d'Air Algérie accuse les agences de tourisme ainsi que les autorités saoudiennes d'être seuls responsables des difficultés et souffrances endurées par les pèlerins algériens, appelant les hautes autorités de l'état à intervenir afin de trouver une solution aux différents problèmes enregistrés chaque année pendant la Omra ou le Hadj. Le premier responsable de la compagnie aérienne algérienne, Ouahid Bouabdallah, a exprimé sa déception et sa consternation quant aux méthodes adoptées par les agences de tourisme pour la Omra (petit pèlerinage), les Hadjis ont été abandonnés à leur sort après avoir été obligés de quitter leurs hôtels et ce, à cause des retards accusés par les vols de retours. Les pèlerins ont du dormir à la belle étoile sur des cartons à l'aéroport de Djedda et Médine en attendant leur retour au pays. La direction d'Air Algérie, selon son responsable, a du les prendre en charge en payant leurs hôtels. Selon notre interlocuteur, les causes essentielles derrières les souffrances de nos Hadjis sont la mauvaise organisation par la compagnie aérienne saoudienne des vols des compagnies aériennes étrangères, notamment celles des pays arabes afin d'assurer la retour des pèlerins à leur pays dans de bonnes conditions. « Les autorités saoudiennes ont provoqué un grand désordre au niveau des parcs des avions à Djedda », nous a-t-il confié. Et d'ajouter qu'il avait fallu l'intervention personnelle du consul général algérien, Salah Atiya qui a permit à Air Algérie de programmer 17 vols et permettre à 3750 pèlerins de rejoindre le pays à compter d'hier soir. Neuf vols sont programmés pour hier lundi de l'aéroport Houari Boumediene en direction de Djedda et Médine. Le premier vol a eu lieu à 16heures et le dernier à 23h35. Quant au programme de mardi, huit vols sont programmés, le premier aura lieu à 5H30 et le dernier à 16H50.