ALGER - La France est prête à des avancées sur la législation sur la circulation des personnes, parce que celle-ci n'est plus avantageuse pour les Algériens, a déclaré la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie, attendue dimanche à Alger pour une visite de deux jours. * * Dans un entretien publié dimanche par le quotidien algérien El-Watan, la ministre rappelle que l'accord de 1968 sur cette question a "déjà été amendé à trois reprises". "Le droit commun a tellement progressé, que, sur certains points, le droit applicable aux Algériens qui devait être plus avantageux, est en réalité moins favorable", a-t-elle noté. * * "Nous souhaitons que l'Algérie continue à bénéficier d'un régime spécial, plus favorable, ajoute-t-elle. La France est prête à ces avancées". * * Mais elle a aussitôt indiqué que son pays avait "aussi des attentes, par exemple en matière de lutte contre l'immigration illégale". Mme Alliot-Marie a également demandé "une véritable réciprocité entre le régime applicable aux citoyens algériens en France et celui applicable aux citoyens français en Algérie". * * La visite de Mme Alliot-Marie à Alger suit celle de la secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, le 19 septembre, et précède celle, prévue fin novembre, de l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. * * Ce dernier est chargé par le président Nicolas Sarkozy de faciliter et de développer les investissements bilatéraux. *