Alger- le général major Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale, a insisté, dans une instruction transmise aux différentes unités et directions, sur l'interdiction à tout policier de se constituer dans des affaires de justice, ou de déposer une plainte devant la justice, que ce soit pour affaire personnelle ou professionnelle, sans passer par la direction générale de la sûreté nationale. La décision du général major rentre dans le cadre de réglementer les affaires liées à la justice qui toucheraient ses employés, afin d'éviter aux agents de police d'être appelés à comparaître devant les tribunaux et de limiter les poursuites judiciaires contre eux. Dans ce contexte, et selon les mêmes sources, les services de la sûreté nationale ont reçus une instruction obligeant tous les fonctionnaires de la sûreté nationale d'informer leurs supérieur de toute affaire de justice qu'il auront qu'elle soit personnelle ou autre. Cette instruction a pour but d'éviter ou de limiter les poursuites judiciaires contre les fonctionnaires de la sûreté nationale. Tout policier ou cadre de la sûreté nationale, doit faire une demande de comparution devant la justice à son supérieur. La demande sera étudiée et un avocat sera chargé de son affaire depuis le début jusqu'à la fin, sans que le policier concerné ne soit obligé de se présenter devant la justice. Cette instruction vient aussi pour compléter la précédente relative à la désignation d'un avocat pour chaque fonctionnaire de la sûreté nationale poursuivi en justice. Selon des statistiques officielles, la cour suprême reçoit près de 90% de recours des jugements prononcés contre les agents et cadres de la police.