ALGER - Une faction de l'opposition a plaidé dimanche en faveur d'une transition politique en Algérie et la mise en place d'une autorité gouvernementale aux pouvoirs élargis pour mener le pays à un référendum constitutionnel. * * La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC) "propose une conférence nationale qui aura pour mission de désigner un Conseil national de transition démocratique (CNTD), composé de personnalités résolument engagées pour le changement démocratique. La durée de son mandat ne saurait excéder 12 mois", selon une "plate forme pour le changement démocratique", présentée lors d'une conférence de presse à Alger. * * "Le CNTD veillera à dissoudre toutes les institutions élues, nommer un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes et à préparer pour engager le pays dans une refondation nationale dont la clé de voûte sera la rédaction d'une constitution qui sera proposée au peuple algérien par voie référendaire", selon le document. * * Durant cette phase de transition, le CNTD "aura sous autorité l'armée et l'ensemble des forces de sécurité", a précisé le président d'honneur de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Abdenour Ali Yahia. * * Cette tendance de la CNDC, dite des "partis politiques", comprend le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) le PLD (Parti pour la laïcité et la démocratie, non reconnu) et le MDS (Mouvement démocratique et social, non élu à l'Assemblée nationale) et des associations. * * Elle a organisé depuis le 12 février onze marches en faveur d'un changement de régime en Algérie, toutes empêchées par la police. * * *