Alger- L'auteur, Mohamed Mokeddem, plus connu sous le nom d'Anis Rahmani, spécialiste des questions sécuritaires, révèle dans son nouveau livre « La France et l'islamisme armé », les relations des groupes terroristes avec la France Des relations qui datent de deux décennies, pendant lesquelles les groupes terroristes et à leur tête l'organisation du groupe salafiste pour la prédication et le combat, considéraient la France comme l'ennemi juré qu'il faut combattre à cause des positions hostiles de ses gouvernements qui se sont succédés à l'Elysée, vis-à-vis de l'Islam et des musulmans. Anis Rahmani commence par la lettre secrète transmise par Djamel Zitouni, alias Abou Abderrahmane Amine, émir du Groupe Islamiste Armé (GIA), au début des années quatre-vingt dix au président français Jacques Chirac, l'invitant à se convertir à l'Islam. Il lui donne un ultimatum de trois semaines avant de lui « ouvrir les portes de l'enfer ». La lettre secrète reçue par le premier responsable de l'Elysée a été interprétée comme un appel au dialogue et diffusée ainsi. Mais les portes de l'enfer s'étaient ouvertes plutôt sur Zitouni par ses éléments. Zitouni a alors menacé de commettre des carnages en France dans le cas ou Chirac ne se plierait pas à ses demandes. L'auteur poursuit, à propos des relations du GSPC avec la France, où, quinze années après la lettre secrète de Zitouni et après les changements à la tête de l'organisation terroriste et de l'Etat français, la position de l'organisation terroriste vis-à-vis de la France n'a pas changé. Droukdal, alias Abou Mosaâb abdelouadoud, émir de l'organisation du GSPC répète les mêmes propos que ceux de ses prédécesseurs à la tête du GIA puis des groupes salafistes pour la prédication et le combat. Ce dernier n'a pas caché ses inquiétudes après les frappes contre ce qu'il appelait les groupes islamistes en France, quand l'organisation terroriste commençait à rencontrer d'énormes difficultés en Europe suite au démantèlement de la majorité des réseaux sur lesquelles l'organisation comptait pour l'exécution de ses opérations terroristes dans ces pays. L'élimination de ces cellules a coupé des sources de financement malgré ses nombreuses relations tissées avec les organisations djihadistes. L'auteur, journaliste spécialisé des groupes terroristes, attire l'attention sur les intentions des l'organisations terroristes de frapper en France et les différents attentats et attaques dont la France a été la cible, à l'instar du massacre des moines de Tibéhirine, l'attentat contre le métro de Paris et autres opérations terroriste, sans oublier l'appel de Ben Laden à ses éléments pour qu'il déclarent la guerre à la France. Dans son livre de 235 pages, édité « Casbah Editions », l'auteur parle des opérations militaires menées par les forces militaires mauritaniennes contre l'organisation terroriste en coordination avec l'armée française, considérée par l'organisation terroriste comme étant dirigées par la France. Il parle aussi du rôle que joue Abdelhamid Abou Zeid, émir d'El Qaïda dans le Sahara dans les opérations terroristes dans la région qu'il a transformée en fief des extrémistes des régions limitrophes. Les opérations de kidnapping d'étrangers pour venger chaque terroriste tué dans des opérations militaires menées par tout pays de la région, et demander des rançons en millions de dollars pour assurer la survie de l'organisation. L'auteur du livre se penche aussi sur la vraie identité de Abdelhamid Abou Zeid qui active depuis des années au sein des groupes terroristes avec le nom d'une autre personne, jusqu'en 2010 lors d'une opération des forces de sécurité où sa vraie identité fut établit après le démantèlement d'un réseau de blanchiment d'argent. Le journaliste Mohamed Mokaddem arrive enfin à la conclusion que la France a faillit dans la gestion de ses intérêts malgré ses investissements et ses projets vitaux qu'elle gère de loin, précisant que la lutte contre le danger terroriste dans la région nécessite une concertation des efforts, la mise en place d'un dispositif de renseignement efficace dans la région et l'adoption d'une approche politique entre les pays de la région pour pouvoir éradiquer ce phénomène international.