L'affaire d'un émigré en France, poursuivi en justice pour avoir ramené illégalement de la pièce détachée dans le but de la revendre sur le marché algérien, a révélé les pratiques illégales et les dépassements aux niveau du port d'Alger par des cadres, qui font actuellement l'objet d'enquête judiciaire, suite aux plaintes déposées par ce même émigré. Selon des sources judicaires, ledit émigré serait arnaqué par la direction des douanes. Selon ses dires, il était venu en Algérie et avait ramené une voiture de luxe, chargée de pièces détachées. Lors du contrôle par les agents et inspecteurs des douanes, la marchandise fût saisie et l'émigré présenté devant la justice. Acquitté après recours, ce dernier reçoit une convocation de la direction de la sûreté de Bab Ezzouar pour excès de vitesse, détecté par le radar alors qu'il roulait à 140 Km/h à El Kherrouba et 120 Km/h aux environs de Dar el Beida. Lorsqu'il s'est présenté devant le service de retrait de permis, il fût surpris de découvrir que le jour de l'enregistrement de la contravention, il était en justice et comme preuve, il disposait du PV de saisie des Douanes. Il déposa plainte et après enquête il s'est avéré que les agents des Douanes avaient vendu le véhicule de l'émigré à un citoyen et que c'était ce dernier qui était au volant lorsqu'il a été détecté par les radards. Affaire à suivre.