Tous les hôpitaux seront paralysés à compter d'aujourd'hui ainsi que tous les services à cause de l'entrée des praticiens de la santé et spécialistes dans une grève illimitée en signe de protestation contre la politique de la fuite vers l'avant menée par le ministre de la santé Les responsables des hôpitaux ont décidé de prendre les mesures urgentes nécessaires afin d'assurer le service minimum pour les malades, suite à la grève des médecins résidents pour leur deuxième mois consécutif. Ces derniers seront suivis par les praticiens et spécialistes de la santé publique. Devant cette situation, les chefs de services et professeurs adjoints travailleront à assurer le service minimum au niveau des hôpitaux, notamment aux services des urgences. Les syndicats des praticiens et spécialistes de la santé publiques ont décidé ensemble de déclencher une grève nationale ouverte à compter d'aujourd'hui pour réclamer la prise en charge de leurs revendications. Des sit-in et des marches seront organisés pour dénoncer le la non tenue, par le ministère de la santé, de ses promesses et son non respect des instruction du président de la république. A noter que le président Abdelaziz Bouteflika avait ordonné au mois d'août dernier, au ministre de la santé, Djamel Ould Abbas, la prise en charge des revendications de ces derniers. De son côté, le ministère de la santé, des populations et de la réforme hospitalière, a précisé que les tous les corps relevant du secteur de la santé, avaient bénéficié d'importantes augmentations des salaires, jusqu'à 70%, avec effet rétroactif à compter de janvier 2008.