La crise libyenne a laissée le champ libre à toute sorte de contrebande et les trafiquants de drogue sont de plus en plus organisés dans les pays du Sahel. Ces derniers, profitant de la situation en Libye, agissent en toute impunité dans une région difficilement contrôlable. La crise libyenne a laissée le champ libre à toute sorte de contrebande et les trafiquants de drogue sont de plus en plus organisés dans les pays du Sahel. Ces derniers, profitant de la situation en Libye, agissent en toute impunité dans une région difficilement contrôlable. Le dispositif de sécurité contre les trafiquants que la Libye avait installé à la frontière sud, ne fonctionne plus à cause de la crise que connaît ce pays depuis le début de l'année et les trafiquants de drogue organisent leurs filières dans les pays du Sahel. Depuis la chute du régime de Kadhafi, le dispositif de sécurité, installé à la frontière sud du pays a arrêté ses activités. Le chef du dispositif, un officier libyen d'origine malienne, chargé par Kadhafi de lutter avec ses troupes contre l'entrée de la drogue par le sud du territoire libyen, via le Niger, a quitté ses positions selon une source sécuritaire nigérienne. Selon les services de sécurité du Niger, des véhicules remplis de haschich en provenance du Sahel, se dirigent vers la frontière avec le Tchad, et reviennent chargés d'armes. Ces armes viennent de Libye où les dépôts de munition ont été pillés. On y trouve même des armes sophistiquées qui constituent un réel danger pour la région, ajoute les mêmes sources. Les trafiquants de drogue sont aussi impliqués dans le trafic d'armes qu'ils revendent à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), très active dans la bande sahélo-saharienne, le trafic de cigarettes de contrebande et le transport de Harraga (candidats à l'émigration clandestine).