Le film du réalisateur algérien Merzak Alouache, intitulé ‘Normal', qui traite de la désillusion de la jeunesse algérienne, a été primé au Festival Doha-Tribeca. Le film du réalisateur algérien Merzak Alouache, intitulé ‘Normal', qui traite de la désillusion de la jeunesse algérienne, a été primé au Festival Doha-Tribeca. Le film d'Alouache a reçu le prix du meilleur long métrage au festival de Doha qui s'est achevé samedi soir au Qatar. Ce dernier a dédié son prix au peuple syrien qui lutte pour la liberté et la démocratie. Le prix, reçu du président du jury et cinéaste syrien Mohamed Malas. Le film qui traite de la désillusion de la jeunesse arabe, a été apprécié par le jury pour sa capacité à exprimer avec courage ce qui se passe dans les pays arabes et à dévoiler la répression du système. Le prix du meilleur réalisateur arabe a été attribué à Rochdi Zem pour "Omar m'a tué", titre emblématique et phrase célèbre de l'affaire Raddad, dans laquelle un jardinier marocain fut condamné en France pour le meurtre de sa patronne puis gracié après sept années de prison. Le prix du meilleur documentaire arabe est allé à "La Vierge, les Coptes et Moi" du réalisateur franco-égyptien Namir Abdel Messeeh. Le prix du meilleur réalisateur de documentaire arabe est allé à la Libanaise Rania Stephan pour "Les trois disparitions de Souad Hosni", un hommage à l'actrice égyptienne tragiquement disparue en 2001. Le festival a débuté mardi avec la projection du film "Or noir" du français Jean-Jacques Annaud, tourné en partie au Qatar, qui raconte la saga de la découverte du pétrole. Le festival de Tribeca a été fondé par l'acteur américain Robert De Niro pour ranimer la vie culturelle à Manhattan après les attaques du 11-Septembre 2001. Il est organisé à Doha pour la troisième année consécutive.